jeudi 9 février 2017

François Hollande dilapide l’argent public avant de faire ses bagages

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8797-20170210.jpgIls embarquent dans leurs cartons les ordinateurs et les petites cuillères en argent, ils augmentent leurs salaires avant de partir, ils se sont lâchés plus que jamais sur les dépenses parce qu’ils s’en vont en 2017, après moi le déluge, ils nous laissent la France exsangue et ruinée.
Dès le 25 janvier, Francis Bergeron annonçait en une de Présent le « constat de faillite » de la Cour des comptes. Didier Migaud, socialiste bon teint, ne proposait rien d’autre que d’opérer un audit des comptes de l’Etat, dès Hollande débarqué. Du jamais vu.
En cette année d’élection, l’exécutif a relâché en partie les vannes de la dépense, déplore la Cour. C’est dire la conscience et le sens des responsabilités de ces gens-là. « Sous l’effet de mesures de revalorisation des rémunérations, la masse salariale de l’Etat a bondi de 3 % en 2017, autant qu’entre 2011 et 2016. » Des indemnités de départ bien méritées !
L’institution détaille par le menu le gaspillage quotidien de nos deniers. En 1 300 pages, les contribuables peuvent découvrir comment l’Etat jette l’argent par les fenêtres au risque de faire passer Pénélope Fillon pour une smicarde relevant de l’aide sociale.
 Formation professionnelle, indemnisation des accidents médicaux, chambres d’agriculture, autoroutes ferroviaires, la liste de la gabegie donne le vertige. Mention spéciale pour le fiasco ruineux de l’écotaxe poids lourds dont la Cour des comptes dresse l’épitaphe : un « gâchis patrimonial, social et industriel ». Des pertes de recettes de près de 11 milliards d’euros et une compensation demandée aux automobilistes français…
La Cour des comptes alerte particulièrement sur la situation de saturation et d’épuisement des forces mobiles de la police et de la gendarmerie nationales, dont les effectifs ont fondu de 7,5 % alors qu’ils sont employés de manière toujours plus intensive : « Terrorisme, plan Vigipirate, mouvements sociaux radicalisés et souvent violents, lutte contre l’immigration clandestine dans le contexte de la crise migratoire, sécurisation de grands événements comme la COP 21 et l’Euro 2016. »
Les forces mobiles sont souvent affectées à des missions permanentes pour lesquelles leur plus-value opérationnelle est faible, relève la Cour des comptes. C’est le cas des gardes statiques et des escortes qui, à Paris, accaparent plus de 40 % du personnel. Moins d’un quart des effectifs est employé au maintien de l’ordre.
Dans le même temps, la Cour des comptes décortique les grosses ficelles du gouvernement pour falsifier la situation : objectif de croissance irréaliste, tours de passe-passe comptables, économies imaginaires, dépenses programmées sur l’avenir, recettes gonflées. La France est au bord du précipice avec une dette de 2 200 milliards d’euros (plus de 97 % de son PIB, alors qu’elle ne devrait pas, selon les critères de Maastricht, dépasser les 60 %). Le prochain gouvernement va devoir stopper entièrement les dépenses et réaliser des coupes franches. Il n’a plus aucune marge de manœuvre. Sauf à commencer par sortir de l’Union européenne évidemment. Et à axer ses premières économies sur l’invasion migratoire.
Caroline Parmentier
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 10 février 2017 sous le titre « Hollande dilapide »

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