mercredi 29 mars 2017

Eric Zemmour : « Marine Le Pen n’a pas perdu son temps à Moscou »

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« Bons baisers de Russie ! », a lancé ce matin Eric Zemmour sur RTL, en ouvrant sa chronique consacrée au voyage à Moscou de Marine Le Pen, qui a été reçue par Vladimir Poutine. « Quand James Bond nous envoyait ses bons baisers de Russie, a-t-il poursuivi, on était en pleine guerre froide, la Russie s’appelait l’URSS et le père de Marine Le Pen combattait farouchement le cœur du communisme mondial. Les temps ont bien changé.Quand sa fille envoie ses bons baisers de Moscou, elle en est fière et pour une fois, son père sera d’accord avec elle. A l’époque, Vladimir Poutine était un des innombrables adversaires de James Bond. Depuis lors, l’ancien agent du KGB est devenu le patron, ou en tout cas le symbole d’une Europe des nations de l’Atlantique à l’Oural, chère au général de Gaulle. Vertigineux renversement de l’histoire… »
« Marine Le Pen, a enchaîné Eric Zemmour, n’a pas perdu son temps à Moscou. Elle montre qu’elle n’est pas isolée, pas marginalisée, pas extrêmisée, pas enfermée dans son ghetto de l’extrême droite d’où elle a tout fait pour sortir, avec des succès et des échecs. »
Selon Zemmour, « la poignée de mains de Poutine » à Marine Le Pen, « c’est comme un adoubement » :
« Le voyage à Moscou pour les souverainistes, c’est l’équivalent du voyage à Berlin pour les européistes. Fillon et Macron sont eux allés à Berlin, et ont été adoubés par Angela Merkel. »
Et l’éditorialiste d’élargir son propos pour livrer cette analyse qui pourrait faire couler beaucoup d’encre :
« Le combat idéologique de notre siècle est entre la démocratie libérale et la démocratie illibérale chère au Hongrois Viktor Orban. Dans les premières, l’individu est roi. Dans les secondes, le peuple est roi. »

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