mardi 16 mai 2017

Florian Philippot crée lui aussi son propre mouvement "Les Patriotes"

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Alors qu'il s'est clairement fait remettre à sa place par Nicolas Bay, Florian Philippot lance son propre mouvement comme le révèle Béatrice Houchard sur son blog de l'Opinion. cette dernière y voit "un premier pas vers son indépendance" :
"C’est une association logée au sein du Front national, baptisée « les Patriotes », que va créer cette semaine le vice-président du parti. Elle aura pour objet de « défendre et porter le message de Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle », à savoir engager « une transformation profonde » du Front national pour créer « une nouvelle force politique » (...)
Les « Patriotes » seront présidés par Florian Philippot, par ailleurs candidat aux législatives dans la 6ecirconscription de Moselle. L’association aura trois vice-présidents : Sophie Montel, eurodéputée ; Franck de Lapersonne, le comédien qui a rallié le FN en février ; enfin, Maxime Thiebaut, directeur adjoint de cabinet de Nicolas Dupont-Aignan à Debout la France, tête de liste de DLF aux régionales de 2015 en Bourgogne-Franche-Comté, meilleur score de son parti après l’Ile-de-France et Nicolas Dupont-Aignan lui-même. Eric Richermoz, conseiller régional des Hauts-de-France, en sera le secrétaire général. Rien que des très proches de Florian Philippot, qui précise qu'il sera possible d’adhérer aux « Patriotes » sans être membre du Front national."
Plus tôt dans la journée, Nicolas Bay, secrétaire général du FN, avait commenté la menace de Florian Philippot de quitter le FN si ce dernier renonçait à la sortie de l'euro :
"Le secrétaire général du Front national Nicolas Bay a affirmé que "le débat est toujours préférable au chantage", après les propos du vice-président du parti Florian Philippot, qui avait déclaré qu'il quitterait le parti si la question de la sortie de l'euro était abandonnée.
    
"Nous ne pourrons pas faire l'économie d'une réflexion. Le débat est toujours préférable au chantage", a estimé Nicolas Bay dans un entretien au Figaro publié lundi.   
"Sereinement, mais sans œillères, il faudra y réfléchir. Si cette mesure ne sera pas au centre de notre campagne, je vous confirme en revanche que la défense de la liberté de la France sera bien au cœur de cette bataille", a également déclaré Nicolas Bay."    

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