vendredi 2 juin 2017

Spectaculaires arrestations anti-djihadistes dans le Lot-et-Garonne

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Dans nos villages du Lot-et-Garonne, on commence à ouvrir les yeux. Il serait bon que la France des villes commence elle aussi à les ouvrir.
Lundi a eu lieu en Lot-et-Garonne, mais aussi à Bordeaux et à Paris, une importante opération antiterroriste. Les journaux, comme Sud-Ouest, n’en relatent que des bribes, maîtrise de la communication oblige :
« Lundi après-midi, cinq personnes ont été placées en garde à vue à Bordeaux et une à Paris, dans le cadre d’une opération anti-islamiste menée par les policiers de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire.
Ces individus, quatre hommes et deux femmes, âgés de 32 à 48 ans, sont soupçonnés d’avoir des liens étroits et d’avoir, peut-être pour l’un d’eux, favorisé le départ d’une famille bordelaise en Syrie. C’est en tous cas ce que cherchent à savoir les enquêteurs de la SDAT qui travaillent étroitement avec les enquêteurs de la Division criminelle.
Les arrestations qui se sont déroulées à Mérignac, Floirac, Bordeaux, dans le Marmandais et à Paris ont été suivies de perquisitions.
De source proche de l’enquête, du matériel informatique aurait été saisi mais aucune arme n’aurait été découverte.
Les gardes à vue pourraient se prolonger jusqu’à jeudi avant un éventuel transfert vers le parquet antiterroriste de Paris. »
Mais il faut savoir lire ce qui se cache derrière ces comptes rendus volontairement vagues. Ou plutôt voir, car ces opérations ont eu de nombreux témoins. Et là, c’est le choc. Même les plus incrédules, les habitants les plus Charlie de nos villages, commencent à ouvrir les yeux : oui, leurs voisins étaient en lien avec des réseaux djihadistes.
Sud-Ouest consent à lever un coin du voile, sur « l’émotion à Sainte-Bazeille » » :

« Les riverains de l’avenue Graveyron, à Sainte-Bazeille (47), n’en reviennent toujours pas. L’intervention qui s’est déroulée lundi en fin d’après-midi avait de faux airs de film d’action. »
Dans un autre village aussi, l’arrestation fut spectaculaire : voitures banalisées de la police, policiers cagoulés qui interpellent le suspect sortant de son lieu de travail, le menottent mains dans le dos et le cagoulent immédiatement, avant de le pousser dans un de leurs véhicules.
En Lot-et-Garonne, nous savions que nous avions de plus en plus de problèmes de communautarisme, de revendications, notamment dans les établissements scolaires. Nous savions qu’il y avait aussi des mosquées salafistes. Nous savons aussi que nos petits villages comptent des fichés S. Nous avons évidemment nos trafics et nos délinquants.
Désormais, nous ne pouvons plus ignorer qu’ils abritent aussi des filières djihadistes.
Mais il y a plus grave : l’une des personnes arrêtées lundi était un enseignant. Pas une racaille. Pas un délinquant. Un enseignant. Recruté par le rectorat. Certes, l’arrestation s’est parfaitement déroulée, et ce remplaçant n’aura pas officié longtemps. D’ailleurs, l’établissement concerné, de bonne réputation, a tenu, par souci de transparence, à rassurer les familles inquiètes en publiant un communiqué.
Dans nos villages du Lot-et-Garonne, on commence à ouvrir les yeux. Il serait bon que la France des villes commence elle aussi à les ouvrir, au lieu de mépriser la France des villages qui vote si mal. Mais qui a, pour cela, de très bonnes raisons.

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