jeudi 12 septembre 2019

Ligue de défense noire africaine : cette organisation raciste qui bénéficie d’une impunité ahurissante, par Franck Deletraz

Il aura vraiment fallu que deux de ses militants agressent jeudi dernier le couple Balkany dans les rues de Levallois-Perret pour que de rares médias daignent enfin consacrer quelques lignes très vagues à la Ligue de défense noire africaine. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur cette organisation noire ouvertement raciste, qui lance régulièrement des appels aux meurtres contre les Blancs, mais a quand même pignon sur rue dans notre pays si tatillon avec « l’extrême droite ».
Menaces de mort et actes d’intimidation
Lundi, le nom de cette organisation a en effet été brièvement cité, sans plus de commentaires, par certains de nos médias, parce que deux de ses militants soupçonnés d’avoir agressé le couple Balkany devaient être jugés en comparution immédiate par le tribunal de Nanterre pour « menaces et actes d’intimidation » envers l’élu, et pour « menaces de mort » envers une gardienne d’immeuble qui s’était interposée. Une affaire qui remonte au 5 septembre, lorsque les deux hommes, dont l’un s’est avéré être le porte-parole de la LDNA, ont invectivé et insulté Balkany « tout au long du chemin menant à l’hôtel de ville » avant de le bousculer en l’attrapant par l’épaule. Interpellés et mis en garde à vue le jour même, les deux individus avaient été placés en détention provisoire samedi soir dans l’attente de leur procès lundi. Procès qui a finalement été renvoyé au 14 octobre. L’histoire, en revanche, ne dit pas si ces deux suprématistes noirs, passablement abrutis par leur idéologie raciste, s’en sont pris au couple Balkany parce qu’il est soupçonné de… « blanchiment à grande échelle ».

« Commencez par tuer les Blancs »
Quoi qu’il en soit, quand on sait à quel point les médias se montrent intarissables dès lors qu’une agression a été commise par des extrémistes de droite (ou prétendus tels), on peut s’étonner d’une telle discrétion s’agissant de la LDNA. Mais tout s’explique lorsque l’on étudie de plus près cette organisation ouvertement raciste, dont l’un des membres, lors d’une manifestation censée dénoncer « la xénophobie » vendredi dernier devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris, a ouvertement appelé à tuer « des Blancs, des Chinois et des Indiens » en Afrique du Sud, sous les applaudissements nourris des sympathisants et sans la moindre réaction des forces de l’ordre. En effet, s’est exclamé l’individu, « si vous voulez être xénophobe, d’accord. Commencez par tuer les Blancs, commencez par tuer les Chinois, commencez par tuer les Indiens. Ne tuez pas vos frères […], nous avons la même couleur [de peau] » ! On n’ose imaginer la réaction du gouvernement si un groupe de suprématistes blancs avait appelé dans les mêmes conditions à tuer des Noirs… Cela n’empêche pourtant pas ces gens de disposer aujourd’hui d’un site Internet dernier cri, accessible à tous, sur lesquels les curieux peuvent découvrir la prose consternante de ces suprématistes noirs, antisémites, racistes anti-Blancs, anti-Arabes, et anti-Asiatiques. Ni même d’une cagnotte Leetchi, qui a tout de même été suspendue pour vérification lundi, grâce au signalement effectué par un internaute.
Et l’Etat, me direz-vous ? Connu pour sa promptitude à dissoudre les « groupuscules d’extrême droite », pour des raisons infiniment moins graves, celui-ci se montre curieusement absent et n’envisage pas à ce jour de dissolution de LDNA. Une absence totale de réaction qui scandalise à juste titre nombre de patriotes, dont l’Organisation de lutte contre le racisme anti-Blanc, qui a demandé « l’intervention immédiate de l’Etat pour faire cesser les activités de ce groupement de haine ». Ou encore Stop au racisme anti-Blanc, qui a mis en ligne une pétition réclamant la dissolution immédiate de ce « mouvement extrémiste appelant à la haine et au meurtre »

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