dimanche 26 janvier 2020

De l'islamo gauchisme à l'islamo macronisme

6a00d8341c715453ef0240a504a873200b-320wi.jpgDésastreuse sur la scène internationale, la communication de notre exécrable président confirme sa contre-productivité sur le terrain politique intérieur. Selon le plus récent sondage, le personnage est désormais désavoué par 68 % des Français. Le fondateur de la cinquième république, demeura dans la fidélité à sa propre doctrine, énoncée dès 1947, de démocratie plébiscitaire. Il sut tirer les seules conclusions honnêtes de la fin de son accord avec le peuple dans ses profondeurs. Il retourna à Colombey en 1969, selon la formule qu'il employa, dans sa solitude et son chagrin.
Dans le contexte déclenché en 2018, par la crise des Gilets jaunes, relancé par le mouvement de grève du le 5 décembre 2019, tout est fait pour nous convaincre d'une alternative strictement binaire. On nous somme de choisir entre le pouvoir, son pouvoir, et la CGT. Pourtant, à peine 30 % de l'opinion demeure favorable au mari de Brigitte Macron.
Or, tout ceci mesurait une cote antérieure à la dernière séquence. L'opération Jérusalem plagiait, déjà, de façon trop manifeste, la fausse colère de Jacques Chirac dans la Ville Sainte en 1996. On aurait sans doute gagné s'en tenir là. Seul le silence est grand, nous avait-on appris, tout le reste est faiblesse.
Mais, sur un navire de guerre, on ne cesse de repeindre la crasse en blanc pour atteindre l'apparence de la propreté. Il lui a donc fallu en rajouter une couche dans l'avion du retour.

Ainsi, ses scandaleuses "confidences" du p de la r ont été publiées par Le Figaro[1]. Le choix même de ce journal ne peut pas être tenu pour insignifiant. On notera que, l'historien du Figaro Magazine, Jean Sévillia, ayant lui-même consacré un livre utile aux "Vérités cachées de la Guerre d'Algérie", n'avait pas manqué de répondre aux précédentes déclarations du disciple de Ricœur, sur le site Boulevard Voltaire[2]. Les nouveaux propos du maître des horloges, maladroits, et à certains égards trop ambigus pour ne pas empester l'insincérité intrinsèque de leur auteur, ont très rapidement suscité des protestations légitimement indignées par l'outrecuidance et l'ignorance dont elles témoignent. Nous renvoyons les lecteurs de cette chronique au dossier[3] des 14 premières réactions publiques, rassemblées par l'excellente Association de soutien à l'armée française. Le même site avait déjà répondu de la même manière en 2018 autour des mensonges sur l'affaire Maurice Audin[4]
On se préoccupe à juste titre du phénomène de l'islamo gauchisme. L'insupportable soutien, accordé par l'extrême gauche, aux auteurs des pires exactions terroristes de l'obscurantisme et du fanatisme mahométans, se trouve théorisé par un Edwy Plenel, et quelques moindres sires aux logiques bien repérables.
Le prolongement de cette ligne clairement révolutionnaire se retrouve dans la démarche électorale de la France prétendument insoumise. Ce parti se montre fort docile, et se situe pour tout dire dans la soumission, au politiquement correct insidieusement imposé, en fait, et de façon constante, par les Frères musulmans.
Tout cela ne peut que confirmer les courageuses et intelligentes alertes, lancées le 23 janvier devant une Commission sénatoriale par Zineb El Rhazaoui[5].
Et l'on doit malheureusement constater ici la convergence absolue de la volonté macronienne d'instrumentaliser à son profit la mémoire anticolonialiste.
Sur le fond et une fois pour toutes, sur la colonisation en général et sur l'Algérie en particulier, puisqu’on cherche à réécrire l'histoire, nous emprunterons à Albert Camus la conclusion suivante, tirée du "Premier Homme", manuscrit retrouvé dans sa voiture en janvier 1960 : "Si ce que nous avons fait en Algérie, nous les colons depuis 5 générations est si mauvais et si répréhensible, alors il faut le détruire et l'effacer, il faut arracher les vignes et boucher les drains. Il faut ouvrir les barrages et détruire les ports, fermer les hôpitaux, les dispensaires et les écoles. Il faut comme ils l'ont fait, couper les routes et brûler les forêts"…
JG Malliarakis  
Apostilles

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