vendredi 11 mars 2016

Une journaliste dénonce les bobards autour de la disparition du vol MH370

(NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
Le 8 mars 2014, le vol MH370 Malaysia Airlines a officiellement mystérieusement disparu. Ce Boeing 777 reliant Kuala Lumpur à Pékin transportait 12 membres d’équipage et 227 passagers, majoritairement chinois.
La version officielle des événements vient de recevoir un cinglant démenti 
La journaliste Florence de Changy a mené pendant deux ans une enquête sur ce qui constitue l’une des disparitions les plus mystérieuses de l’aviation civile. Son livre, qui s’intitule Le Vol MH370 n’a pas disparu, sort aujourd’hui en librairie. Pour la correspondante du Monde à Hong Kong, la version officielle des faits, selon laquelle l’avion aurait disparu sans laisser de traces est « une insulte à l’intelligence humaine ».
La désinformation aurait été orchestrée par les gouvernements eux-mêmes 
On a d’abord tenté par voie de presse de faire porter la responsabilité au pilote, invoquant par exemple des problèmes conjugaux ou des motifs politiques. Le Premier ministre malaisien avait ainsi évoqué un acte délibéré, invoquant un prétendu parcours irrégulier de l’appareil laissant croire à un détournement, sans la moindre preuve.
Plus étrange encore, les recherches ont commencé dans l’Océan Indien alors que l’avion a disparu au-dessus de la mer de Chine 
Dans le même temps, la presse chinoise publiait une dépêche concernant une demande d’atterrissage en urgence de la part de l’appareil, qui aurait été captée par une base américaine située en Thaïlande. Mais la dépêche fut ensuite retirée sans jamais recevoir de confirmation. La journaliste estime pourtant qu’elle n’a pas pu être inventée…
Le ministère vietnamien de la Défense avait pour sa part annoncé connaître le lieu et l’heure exacts du crash 
Des débris avaient même été retrouvés, avant que les Américains déclarent que ceux-ci n’avaient rien à voir avec le vol MH370. Malgré ces informations, les recherches n’ont jamais été poursuivies en mer de Chine. L’attention du public a été détournée vers l’Océan Indien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire