mardi 12 octobre 2021

Quand la médecine rejoint le politiquement correct, par Hil­de­garde.

 

Les (presque) deux années que nous venons de pas­ser avec la COVID est un remar­quable exemple en rac­cour­ci de ce que nous vivons en poli­tique depuis qua­rante ans. : L’installation du poli­ti­que­ment cor­rect ! 

Sou­ve­nez-vous l’arrivée de ce virus en France début 2020 : bien sûr ce fut la panique à tous les étages et l’arrivée des « experts »sur les pla­teaux télé. Macron leur lais­sa la main durant un temps et nous enten­dîmes les méde­cins s’écharper en lieu et place des poli­tiques. Au moins il y avait un débat. Nous enten­dîmes Del­fres­sy et Raoult, Salo­mon et Péronne, Hamon et Tous­saint… Nous vîmes qu’ils ne s’aimaient pas.

Peu à peu cer­tains furent défi­ni­ti­ve­ment écar­tés. Peu importe l’expertise ! Un néphro­logue, un pédiatre, un urgen­tiste eurent tou­jours rai­son contre un viro­logue ou un immu­no­lo­giste dès lors que le dis­cours allait dans le bon sens. Émettre un doute, se poser des ques­tions n’était plus accep­table. On atta­qua alors ad homi­nem sans se sou­cier des arguments

Le Pr Malone, co-inven­teur du vac­cin ARN dans les années 80 est un bon exemple de ce phé­no­mène. Il émet des réserves sur l’utilisation du vac­cin ARN, nous insis­tons sur l’utilisation et non sur le vac­cin. Nous pou­vons admettre qu’il est bien pla­cé  pour en par­ler. Peu importe : dès lors qu’il émet quelques réserves, il est blacklisté.

La presse s’intéresse plus désor­mais à dou­ter qu’il soit co-inven­teur ou à trou­ver les rai­sons pour les­quelles il s’interrogerait sur son vac­cin sous-enten­dant qu’il y a for­cé­ment des rai­sons per­son­nelles sus­pectes (la chose n’étant bien sûr jamais pro­non­cée). Que dit le Pro­fes­seur ? Il s’interroge sur le chan­ge­ment des normes scien­ti­fiques, impo­sées depuis des années, à l’occasion de cette mala­die et sur le rac­cour­cis­se­ment des essais cli­niques. Il faut habi­tuel­le­ment 2 à 3 ans d’études sur les ani­maux pour véri­fier qu’il n’y a pas de pos­si­bi­li­té de mala­dies auto immunes. Il répète que les vac­cins sauvent des vies mais il dit aus­si que compte-tenu du non res­pect des pro­to­coles de recherche habi­tuels, il ne faut pas faire de vac­ci­na­tion de masse, selon le prin­cipe du bénéfice/risque, pri­vi­lé­gier les per­sonnes âgées et les per­sonnes à risque et qu’il ne faut sur­tout pas vac­ci­ner les enfants.

La doxa est depuis le début de l’année : « Faites-vous vac­ci­ner, vous serez sau­vés et vous sau­ve­rez les autres ». Aller contre cette injonc­tion vous place irré­mé­dia­ble­ment dans le camp du mal. Mal­heu­reu­se­ment l’émergence du variant Del­ta a per­cu­té le dis­cours ras­su­rant des agences de san­té : L’exemple le plus frap­pant est celui d’Israël qui en juin avait vain­cu l’épidémie et qui en juillet voyait sa courbe de cas exploser…

Son gou­ver­ne­ment a ren­du la 3e dose obli­ga­toire mais sur quelles don­nées ? Il n’y en a pas. La popu­la­tion israé­lienne est donc deve­nue cobaye dans son ensemble.

A noter que pen­dant ce temps les pays en voie de déve­lop­pe­ment  n’ont pas la pre­mière dose au grand dam de l’OMS.  Mais où sont les défen­seurs de la pla­nète ? Où sont pas­sés les dif­fu­seurs de moraline ?

Que vaut l’argument « faites-vous tous vac­ci­ner en Europe dans un monde tota­le­ment ouvert qui lui n’est pas vac­ci­né » ? De plus,  nous savons main­te­nant que la non-trans­mis­sion du virus après vac­ci­na­tion est un leurre ; les scien­ti­fiques oscil­lent entre 40 et 60 % du taux de trans­mis­sion… Le bon sens aurait donc dû conduire les poli­tiques publiques à vac­ci­ner prio­ri­tai­re­ment les per­sonnes à risque dans le monde entier ; car le but de la vac­ci­na­tion est de pro­té­ger les per­sonnes malades qui risquent leur vie !

Il y a encore six mois, la presse se fai­sait l’écho de scien­ti­fiques disant que l’immunité due au vac­cin était supé­rieure à l’immunité natu­relle. Aujourd’hui il semble bien que cette affir­ma­tion fut éga­le­ment fausse : Des études israé­liennes mais aus­si cana­diennes montrent que l’immunité natu­relle est plus forte et plus durable notam­ment en rai­son des fameuses cel­lules mémoire et des défenses situées au niveau des muqueuses nasales entre autres, contrai­re­ment aux vac­cins agis­sant sur la seule pro­téine Spike et par voie mus­cu­laire… La mul­ti­pli­ca­tion des rap­pels n’a pas for­cé­ment d’effets linéaires selon les vac­cins. Les réponses immu­ni­taires peuvent même dimi­nuer. Nous ne connais­sons pas encore les effets d’une troi­sième dose !

La poli­tique de vac­ci­na­tion uni­ver­selle inquiète à juste titre de nom­breux viro­logues de par le monde car ils savent qu’il y a des pos­si­bi­li­tés de « virus d’échappement », le virus mutant en per­ma­nence afin de trou­ver son meilleur ter­rain de repro­duc­tion. Grâce à Dieu, il dimi­nue, le plus sou­vent, sa virulence…

Compte-tenu de toutes ces incer­ti­tudes, nous pou­vons nous inter­ro­ger sur les rai­sons pour les­quelles les poli­tiques publiques en par­ti­cu­lier occi­den­tales se sont pola­ri­sées sur la recherche de l’immunité vac­ci­nale col­lec­tive et non sur la pro­tec­tion des per­sonnes à risque au point de faire sau­ter le ver­rou du consen­te­ment éclai­ré néces­saire pour tout acte médi­cal ou chirurgical.

En France, nous avons en plus subi depuis des mois des men­songes, des déci­sions contra­dic­toires, des annonces catas­tro­phistes sans suite. Madame  Bouad­ma (réani­ma­trice !) du conseil scien­ti­fique nous annon­çait encore fin août 50000 cas par jour à la ren­trée sco­laire… nous avons appris récem­ment que plus de 5000 lits avaient été fer­més en France. En rai­son du manque de sérieux de la parole publique, de son manque de pru­dence, les réseaux sociaux s’emparent de toutes les thèses les plus far­fe­lues. Mais qui peu dire que dans le concours des far­fe­lus les meilleurs se trouvent sur ces réseaux : Cha­cun se sou­vient de décla­ra­tions de Madame Buzin ou de Madame Sibeth Ndiaye…

Les que­relles des scien­ti­fiques peuvent être ter­ribles ; elles ne sont pas nou­velles : Nous nous sou­ve­nons de Pas­teur face à l’Académie à pro­pos du vac­cin jus­te­ment… Nous pou­vions espé­rer que cela se pas­se­rais mieux aujourd’hui ; mais la peur est mau­vaise conseillère et les luttes de pou­voir sont le propre de l’Homme… Par quelle pro­ces­sus intel­lec­tuel l’autorité poli­ti­co-admi­nis­tra­tive nous somme alors de « croire les scien­ti­fiques » qui tentent eux même de leur propre aveu, de com­prendre un nou­veau virus ? Sont-ils deve­nus les nou­veaux prêtres de la reli­gion sanitaire ?

Le « poli­ti­que­ment  cor­rect » scien­ti­fique s’est bien ins­tal­lé mais jusqu’à quand ? Il semble que la cam­pagne des pré­si­den­tielles qui s’ouvre vienne à rebatte les cartes. Gageons que les gou­rous de la pen­sée unique qui règnent depuis qua­rante ans com­mencent à s’interroger sur leurs pra­tiques. Mais après le vaste chaos, pro­duit par la conjointe acti­vi­té des experts et des pou­voirs publics, il fau­dra faire les comptes, et peut-être que tout le monde n’a pas été per­dant durant cette « pro­vi­den­tielle » pandémie.

Source : https://www.actionfrancaise.net/

http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2021/10/11/quand-la-medecine-rejoint-le-politiquement-correct-par-hil%C2%ADd-6342571.html#more

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