26 décembre 2013 – Premier point, indubitable, incontournable comme
l’on dit : nous-mêmes, bien autant que tant d’autres, avons raté
l’affaire. En effet, le récit ici rapporté remonte, pour la première
source (chronologiquement) à en faire état, au 11 décembre, et pour une
semaine plus tôt que ce 11 décembre pour le fait lui-même. Nous avons
raté l’affaire, et de n’avoir pas été les seuls ne nous console
pas ; par contre, cela, cette discrétion assez générale ou cette
indifférence assez répandue, voilà qui substantifie et même justifie
absolument le commentaire ci-dessous.
Songez-y : il y a cinq ans, sept ans, dix ans, la simple hypothèse
complètement honteuse impliquée par l’évocation de la possibilité de
la proposition d’une résolution d’urgence mettant en cause l’intégrité
de la narrative officielle de l’attaque 9/11 par deux
parlementaires washingtoniens, un démocrate et un républicain, eut
provoqué des évanouissements en série dans les salons. Nos plus belles
plumes se fussent étouffées dans leur encre noire de rage. Les
éditoriaux auraient fusés comme autant de drones vengeurs et néanmoins
civilisés ... Comment, imaginer que 9/11 ne soit pas exactement ce que
la presse-Système, les dirigeants-Système, les communiqués-Système en
ont dit ? Des sels, vite, les “complotistes” arrivent ...
Non seulement… Bien plus que ce que l’on évoque, le fait de la
“résolution d’urgence” des deux parlementaires n’est pas une “simple
hypothèse”, une “évocation de la possibilité” d’elle-même, mais bel et
bien ce qu’elle est. Il s’agit de l’affirmation explicite et
officielle qu’une partie d’un document mise sous les scellés de la
classification “secret” sur l’intervention documentée du président Bush
contient des révélations “choquantes” sur l’implication de “un ou
plusieurs“ service(s) de renseignement de pays étrangers dans l’attaque
du
9/11. Cette “affirmation explicite et officielle” constitue une
hypothèse très solide, proche de l’affirmation, qu’il y a eu “complot”
hors
de la seule machination admise des 18 ou 19 terroristes de la version
officielle ... (Le document évoquée comprend les 28 pages d’une partie
intitulée “Specific Sources of Foreign Support” du rapport du Congrès de 800 pages établi en 2002 sous l’intitulé officiel de
Congressional Investigative Report on 9/11 – Joint Inquiry into
Intelligence Community Activities Before and After the Terrorist Attacks
of September, 2001, – à ne pas confondre avec le rapport de l’enquête officielle de la Commission spéciale formée pour enquêter sur
9/11).
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