jeudi 11 décembre 2025

Ukraine et UE : des alliés qui se déchirent, unis dans une impasse

 

Le club des perdants dont le taux d'approbation combiné est inférieur à 50 %

On a l'impression que la situation a brusquement empiré dans le dénouement de l'histoire tragique des « amants maudits » ukrainiens et de sa jeune épouse européenne un peu éméchée.

Les options s'épuisent rapidement : avec l'échec de la tentative de piraterie de Bruxelles à midi, et les réunions de plus en plus spasmodiques et humiliantes du cirque itinérant européen, il ne reste pratiquement plus d'options au-delà des affres d'autoflagellation et de désespoir auxquelles nous sommes désormais douloureusement témoins.

Le plus triste, c'est que ce cirque n'a presque plus de public – à qui, précisément, s'adresse encore cette mascarade interminable ?

Il est clair qu'il n'y a plus de vision d'avenir, plus de solutions de repli viables, et que les derniers bastions mondialistes, ces marionnettes inébranlables que sont Macron, Merz et Starmer, ne sont que des poulets décapités qui jouent la comédie en passant d'une capitale européenne en déclin à l'autre pour leur interminable procession de rituels d'humiliation.

EUROPE'S THREE STOOGES🇪🇺: Starmer, Macron, & Merz . The Three Stooges =  WARMONGERS = COMPLETELY DISCONNECTED FROM THEIR PUBLIC'S.

Pendant ce temps, les haubans de l'UE cèdent tandis que toute la structure chancelante commence à s'effondrer sous le poids écrasant de son insignifiance. L'écrivain franco-polonais Daniel Foubert dresse ici un diagnostic saisissant de la folie terminale et de la désunion qui rongent une Europe agonisante :

L'Europe n'a pas « un problème », mais TROIS problèmes : trois nations européennes souffrent d'une grave « gueule de bois post-impériale ».
Il y a d'abord le Royaume-Uni, une nation qui a voté pour le Brexit afin de « reprendre le contrôle », pour finalement se rendre compte qu'elle a complètement oublié comment conduire.
La crise d'identité britannique est comparable à celle d'un lion retraité tentant d'adopter un régime végétalien. Ils ont troqué leur confiance impériale contre une formation à la sensibilité dispensée par un service des ressources humaines. Le pays de Churchill est désormais gouverné par une bureaucratie tentaculaire, digne d'un « État-providence », plus terrifiée à l'idée de froisser quelqu'un sur X qu'à l'idée d'un véritable déclin. La police britannique, jadis enviée du monde entier, semble désormais consacrer plus de ressources à enquêter sur des « incidents haineux non criminels » et à peindre ses voitures de patrouille aux couleurs de l'arc-en-ciel qu'à résoudre des cambriolages. C'est une nation qui s'accroche désespérément à l'esthétique de la tradition – la famille royale, le faste, le thé – tandis que ses institutions ont été vidées de leur substance par une décadence progressiste qui ferait passer un campus universitaire californien pour un modèle de conservatisme. Ils aspirent à la fanfaronnade du XIXe siècle, mais sont paralysés par la fragilité émotionnelle du XXIe.
Et puis il y a la France, cette tante européenne acariâtre et fumeuse invétérée qui refuse d'admettre qu'elle est au chômage depuis des décennies. La gueule de bois française se manifeste par un état d'insurrection permanent, masqué sous le couvert de « l'engagement civique ». Son identité est scindée entre une élite déconnectée de la réalité qui considère encore Paris comme la capitale du monde et une population qui exprime sa « joie de vivre » en incendiant des abribus tous les jeudis. Les Français souffrent d'un complexe napoléonien sans Napoléon ; ils exigent le niveau de vie d'un empire conquérant tout en travaillant 35 heures par semaine et en prenant leur retraite à un âge où la plupart des Américains sont en pleine activité. Ils prêchent les « valeurs républicaines » et un laïcisme agressif, et pourtant l'État a perdu le contrôle de vastes portions de ses propres banlieues. La France est essentiellement un magnifique musée à ciel ouvert où les conservateurs sont en grève, les gardiens craignent les visiteurs et les dirigeants s'évertuent à donner des leçons de « grandeur » au reste du monde, tandis que la facture d'électricité reste impayée.
Enfin, il y a l'Allemagne, ce géant névrosé qui a décidé que le seul moyen d'expier son histoire est de se livrer à un suicide industriel au ralenti.
La gueule de bois post-impériale de l'Allemagne est une maladie auto-immune morale : le pays est tellement terrifié par sa propre ombre qu'il a remplacé la fierté nationale par une autoflagellation agressive et des réglementations de recyclage excessives. Son identité repose sur le statut de « superpuissance morale », ce qui se traduit concrètement par la fermeture de ses centrales nucléaires parfaitement fonctionnelles au profit du charbon polluant, tout en donnant des leçons à ses voisins sur l'empreinte carbone. C'est une nation d'ingénieurs qui a conçu une société dysfonctionnelle. L'esprit allemand, jadis défini par l'efficacité et la discipline, a muté en une bureaucratie paralysée où remplir correctement les formulaires importe plus que le résultat. À force de vouloir éviter d'être perçus comme une menace, les Allemands sont devenus une immense ONG dotée d'une armée armée de balais en guise de fusils, terrifiés à l'idée que toute forme de fermeté puisse être interprétée comme une rechute.

Mais le plus frappant, c'est que malgré ces soubresauts terminaux, les marionnettes de l'Europe persistent dans les mêmes tourments qui les ont menés à ce gouffre de désespoir. À titre d'exemple, un député danois appelle à ce que l'Europe se dote de l'arme nucléaire après les trahisons supposées des États-Unis, qui, selon lui, ne peuvent plus « défendre l'Europe ».

   

On a également vu Merz accentuer le ton solennel et larmoyant lors d'un échange scénarisé où un soldat de la Bundeswehr l'informait que de nombreux membres des forces armées n'avaient pas l'intention de vivre au-delà de 40 ans, laissant entendre une « grande guerre » imminente – un spectacle de manipulation de la peur aussi impressionnant que écœurant :

Même Politico a enfoncé le clou de l'humiliation dans le cœur de l'Europe avec son nouveau numéro présentant Trump comme « la personne la plus puissante d'Europe », tandis que d'autres « grands » dirigeants européens sont scandaleusement relégués au bas de la liste :

Il est clair que même le pouvoir en place a reconnu l'insignifiance et la dévalorisation totales de ces soi-disant « dirigeants de premier plan ».

SIMPLICIUS  11 DÉCEMBRE 2025

 Source

https://numidia-liberum.blogspot.com/2025/12/ukraine-et-ue-des-allies-qui-se.html

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