par Pieter Kerstens, collaborateur de la revue Synthèse nationale.
Tout au long de l’année, on assiste à une multitude de manifestations
sur la voie publique, dans toutes les villes importantes, sous des
motifs les plus variés.
Que ce soit contre la fermeture d’entreprises, pour le droit au logement, contre les corridas, en faveur des clandestins « sans papiers », ou contre la « malbouffe ».
En outre, depuis plusieurs années le conflit israélo-palestinien a
donné lieu, lui aussi, à des rassemblements en faveur des uns ou des
autres et plus récemment, le « printemps arabe » a déchaîné les passions.
On observera que lorsque des organisations satellites de la gauche
mondialiste, de la droite cosmopolite ou des khmers verts décident de
descendre dans la rue, le Pouvoir ne trouve aucune objection à l’entrave
de l’ordre public.
Et quand, sous divers prétextes fallacieux les casseurs se livrent à
des déprédations gratuites, curieusement aucun des hauts responsables ne
se targue plus du slogan « Les casseurs seront les payeurs ! »
Année après année, on constate une aggravation des dégâts, tant au
mobilier urbain qu’aux biens privés, quand il ne s’agit pas de blessés
parmi les fonctionnaires chargés de faire respecter l’ordre, dégâts qui
entraînent des dépenses faramineuses, à charge du contribuable, dont on
se passerait bien en cette période de vaches maigres.
Pourquoi dans certains cas assiste-t-on, médusé, à une politique du « laisser faire et ne pas intervenir » ? Vous connaissez sans doute déjà la réponse.
Mais, lorsque certains mouvements populistes, identitaires ou
nationalistes demandent à manifester pour le respect du droit à la
liberté d’expression, de réunion, d’opinion ou de presse, ils se voient
opposer un refus catégorique au motif de « troubles à l’ordre public ».
Cela a été démontré une fois de plus ce samedi 29 septembre à Paris,
parce que les Jeunesses Nationalistes ont souhaité manifester pour « La France aux Français », affirmer leur attachement aux us et coutumes de leurs ancêtres et leur fidélité au drapeau tricolore.
Quoi de plus « normal » ?
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