Les Britanniques prédisent de
nouvelles révolutions en Ukraine et n’excluent pas une telle éventualité
pour la Moldavie et la Géorgie, selon le pronostic des auteurs d’un
compte rendu de l’Institut royal britannique des relations
internationales. A leur avis, à l’issue des révolutions, la société ne
s’est pas mise à participer plus activement à la politique, ce qui
entraîne la corruption, le mécontentement vis-à-vis des autorités, et de
ce fait, les révolutions sont inachevées.
Les auteurs du compte rendu « Comment
terminer la révolution : la société civile et la démocratie en Géorgie,
en Moldavie et en Ukraine » sont convaincus que tôt ou tard la société
explosera pour « achever » ces processus. La révolution des roses
géorgienne en 2003, la révolution « orange » en Ukraine en 2004 et la
relève du pouvoir en Moldavie en 2009 ont montré que les citoyens de ces
pays aspiraient à des changements. Cependant, ces événements accentuent
la corruption, le mécontentement dans le contexte de l’accès limité des
citoyens à la vie publique. Pout « achever » les révolutions les
chercheurs britanniques conseillent aux organisations non commerciales
d’entraîner plus activement les citoyens dans les protestations, de
coopérer plus étroitement avec les médias et sur les réseaux sociaux ».
NPI
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