Au
moment où il est demandé à tous les Français, et d'abord à ceux qui ont
toujours payé, travaillé, sans jamais avoir
bénéficié du moindre assistanat, de combler la dette provoquée entre
autres par le coût de l'immigration, une mesure qui fonctionne (le jour
de carence, qui réduit l'absentéisme dans les
hôpitaux) va être abandonnée.
Lu dans Le Figaro:
« La Fédération hospitalière (FHF) est attachée au maintien du jour
de carence». Dans une lettre adressée au
ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, les hôpitaux publics s'inquiètent de la remise en cause par les syndicats de ce dispositif qui, selon eux, a démontré son efficacité. « Ce dispositif a amélioré la prise
en charge des patients grâce à un ‘présentéisme' renforcé», explique la FHF.
Efficacité
économique, tout d'abord. Il y a cinq mois, la FHF avait calculé que le
jour de carence
permettait aux hôpitaux d'économiser entre 65 et 75 millions d'euros
par an. Un chiffre non négligeable au regard de leur déficit qui, bien
qu'en baisse, s'est élevé à 487 millions en 2011. Efficacité organisationnelle, ensuite. Selon deux études
réalisées auprès
d'établissements représentant entre 20% et 24% de la Fonction
publique hospitalière, la FHF a constaté que la mise en place du jour de
carence a réduit le taux d'absentéisme entre 3% et 7%.
Quelques établissements ont même constaté une baisse pouvant aller
jusqu'à 20%, explique la FHF.
Cette
baisse reste toutefois insuffisante quand on sait que le taux
d'absentéisme dans le secteur
hospitalier, en hausse depuis cinq ans, varie entre 10% et 14%, en
fonction de la taille des établissements, selon SOFCAH, l'assureur
spécialisé dans l'hôpital.
Le
secteur privé de la santé est également touché par un absentéisme
record. Selon une étude publiée
début septembre par le cabinet Alma consulting group, qui exclut du
calcul maternité et enfants malades, le taux d'absentéisme culmine à 24
jours dans les établissements privés, contre 14 en
moyenne dans les entreprises françaises. La faute, selon ces
consultants, «à la féminisation des équipes, au management, à
l'organisation du travail, ainsi qu'aux contraintes économiques et
budgétaires que connait le secteur. »
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