Mardi matin 26 février, Olivier Besancenot, ex-candidat à la
présidentielle, ancien fondateur et patron du Nouveau parti
anticapitaliste, a été embarqué
par la police, à Paris, après après avoir manifesté près du ministère
de l’Intérieur. Les membres d’un collectif de défense des clandestins
ont été arrêtés avec lui. L’arrestation a eu lieu peu après 11H00,
faisant suite à une action illégale du Collectif « Faut-il mourir pour
avoir des papiers », à laquelle participait Olivier Besancenot. Il
s’agissait d’un rassemblement spontané et non-déclaré, place des
Saussaies (VIIIe), située non loin de l’Élysée.
L’objet de la manifestation ? Réclamer « la régularisation et l’installation de tous les sans-papiers« .
Rien que cela. En un mot, les manifestants auraient voulu voir acter
par le gouvernement la perte définitive de la maîtrise du territoire
national. Pourtant indispensable à la poursuite du bien commun.
Qu’importe en effet l’incidence qu’un tel appel d’air, à l’adresse du
tiers-monde, peut avoir sur l’équilibre économique d’un pays dont la
croissance, aux dernière nouvelles, ne se porte pas très bien…
Quoiqu’il en soit, cette manifestation était un véritable soutient à
la délinquance, puisque les clandestins en question sont, par
définition, des hors-la-loi. La manifestation n’étant pas déclarée,
Olivier Besancenot était définitivement en rupture avec l’État de droit…
ce qui, de la part d’un ancien candidat à la présidentielle, n’est pas
très glorieux. Lui, en est fier.
Pour la petite histoire, Besancenot devait être emmené par la police
rue de l’Évangile, dans le XVIIIe arrondissement. De là à ce que le
communiste athée qu’il est soit touché par la grâce…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire