Pour une fois, je citerai Le Figaro, qui est à peu près le seul journal à en parler.
Même (et surtout) le podcast de France Inter retire les paroles
"imprudentes" du journaliste qui évoquait ce sujet brûlant dans les
titres ce matin à 7h (si on compile les 4 articles entre 7h et 7h30, on
s'aperçoit qu'il manque 2 minutes et 33 secondes : celles qui
correspondaient à cette annonce).
Ce qui s'appelle de l'auto-censure, au minimum, car je pense que des
directives sont tombées avant que le sujet ne puisse être développé.
En fait, il n'y a à ma connaissance aucun écho à cette info, nulle
part, en dehors du Figaro et de quelques discrets media alternatifs..
On nous parle comme d'habitude de sujets sans grande importance, mais sur ce sujet capital, motus et bouche cousue.
C'est pourtant d'une importance majeure, un pas vers la guerre
israélo-syrienne, en prélude à la guerre israélo-iranienne et donc à un
conflit généralisé.
Ainsi, des avions israéliens ont pu bombarder la Syrie, survoler
le palais présidentiel, ce qui est un acte guerre caractérisé, sans
attirer l'attention de nos journalistes, à part ici (citation) :
Syrie : un troisième raid israélien passé sous silence
Par Georges Malbrunot le 6 mai 2013
Outre les deux raids menés le week-end dernier, un premier
bombardement de l’aviation israélienne en Syrie est en revanche resté
sous silence aussi bien à Tel Aviv qu'à Damas. Il eut lieu la nuit du
samedi 27 au dimanche 28 avril, nous ont affirmé plusieurs sources
diplomatiques et militaires.
Après avoir frappé leur cible dans la banlieue de Damas, les avions de combat israéliens ont ensuite survolé le palais présidentiel de Bachar el-Assad dans la capitale syrienne, selon un diplomate qui suit de près la crise syrienne. Comme ils l’avaient fait en 2007 lorsque l’aviation israélienne avait détruit un site nucléaire syrien dans le désert à l’est du pays.(http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/05/syrie-un-troisiemeraid-israel.html )
Après avoir frappé leur cible dans la banlieue de Damas, les avions de combat israéliens ont ensuite survolé le palais présidentiel de Bachar el-Assad dans la capitale syrienne, selon un diplomate qui suit de près la crise syrienne. Comme ils l’avaient fait en 2007 lorsque l’aviation israélienne avait détruit un site nucléaire syrien dans le désert à l’est du pays.(http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/05/syrie-un-troisiemeraid-israel.html )
Et il faut féliciter Georges Malbrunot, un des rares à avoir le
courage d'en parler, puisque apparemment il en faut pour proclamer la
vérité.
En fait, il s'agit bien de provocations israéliennes : devant
l'impuissance des insurgés (une bande de mercenaires voyous surarmés par
le Qatar avec l'appui marqué des USA et d'Israël) à renverser le
gouvernement syrien, l'état israélien, tout en cachant ses provocations
par la mainmise qu'il a sur toute la presse, tente de provoquer une
riposte syrienne, qui aurait, elle, toute la publicité qui convient.
Mais le pouvoir syrien se garde bien de marcher dans la combine, et
n'offre aucun prétexte aux appétits guerriers de Tel-Aviv, préférant en
appeler aux instances internationales pour faire cesser
l'agression (sans grand écho d'ailleurs, car il y a longtemps que l'ONU a
choisi son camp). Obama, pour sa part, semble bien embêté, et semble
craindre qu'Isrël ne lui force la main, ce en quoi il n'a pas
tort http://www.lefigaro.fr/international/2013/05/06/01003-20130506ARTFIG00791-barack-obama-tente-de-calmerlejeu.php
Extrait : "Devant la crainte d'une contagion régionale, Washington résiste aux pressions pour intervenir dans le conflit. Avec la stupéfiante affirmation de Carla Del Ponte, selon laquelle l'utilisation de gaz sarin en Syrie pourrait
avoir été le fait des rebelles et non du régime d'Assad, la confusion
redouble à Washington sur la marche à suivre, même si la Maison-Blanche
s'est dite hier « hautement sceptique » sur l'hypothèse d'une
utilisation d'armes chimiques par les insurgés, pointant du doigt le
pouvoir. Dans le brouillard de la guerre syrienne, l'appel à la prudence
d'Obama s'en trouve renforcé, lui permettant de gagner du temps."
L'ONU a par ailleurs immédiatement réagi aux propos de Carla Del
Ponte pour en minimiser l'importance, parce qu'évidemment c'est la
version "armes chimiques gouvernementales syriennes" qui doit
prévaloir....Il faut retenir de tout cela qu'il ne faut pas compter sur
nos média aux ordres pour nous tenir informés d'autre chose que des
âneries et des choses sans importance, et que les événements les plus
dramatiques, avant-coureurs d'un conflit mondial, nous sont
soigneusement cachés.
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