COMMUNIQUÉ du Collectif de « Défense des Libertés Publiques »
Chaque
jour qui passe voit des libertés publiques, pourtant chèrement
conquises par notre peuple, un peu plus rognées. Un de ces premiers
droits fondamentaux qui est la Liberté d’association est en train d’être
bafoué par le gouvernement
La
procédure de dissolution de deux organisations patriotes –Troisième
Voie et J.N.R-, entamée en Conseil des ministres, dénote une ingérence
de l’Exécutif dans l’application de la loi de 1936 ainsi qu’une grave
entorse au principe de la séparation des pouvoirs.
Les
déclarations inouïes de Jean-Marc Ayrault, le 08/06/13, indiquant que
le groupe des JNR serait dissous “sur la base d’éléments antérieurs et
plus larges que la rixe [car ils étaient]… en passe de constituer
un groupe de combat”, sont la preuve de l’inculture et de la duplicité de nos dirigeants toujours prompts à rogner nos droits fondamentaux.
Une
dérive autoritaire qui avait démarré sous les précédents gouvernements
est en train de s’exacerber en particulier depuis 6 mois avec les succès
engrangés par « La Manif Pour Tous ».
Le
gouvernement français est en train de se livrer à un grand écart entre
une posture « droits de l’hommesque » virtuelle d’une part, et une
pratique répressive des libertés publiques au quotidien d’autre part.
QUELQUES EXEMPLES DE CETTE DÉRIVE
Liberté de réunion : difficultés pour les organisations patriotes d’avoir accès à des salles de réunion qui subissent pressions et menaces.
Liberté de manifestation :
près de 500 interpellations depuis début janvier autour de «La Manif
Pour Tous », gazages d’enfants, interpellations pour port de tee-shirt,
interpellations au faciès…
Liberté d’expression :
de nombreux collaborateurs de sites ou orateurs dans des réunions
publiques sont poursuivis ou ont été condamnés à de lourdes amendes.
Liberté de la presse :
un journaliste du Figaro vient d’être convoqué à la Police Judiciaire
pour propos islamophobes sur un plateau T.V. et Internet est, à
l’évidence, en butte aux visées des censeurs en tout genre, qui rêvent
d’en prendre le contrôle.
Enfin
l’actualité tragique de la semaine dernière a donné l’occasion au
ministre de l’intérieur Valls de déclarer que la rixe de la rue
Caumartin était un assassinat faisant fi du principe de séparation des pouvoirs.
Depuis
quelques mois, la France est montrée du doigt et reléguée au fin fond
des tableaux de notations sur les questions des droits et des libertés…
La
mise en détention d’Esteban et Samuel en contradiction avec la règle de
la présomption d’innocence avant jugement définitif renvoie notre pays
au niveau des dictatures d’Asie Centrale.
En
créant ce collectif, les soussignés entendent s’opposer fermement à la
dérive autoritaire du gouvernement, aux violences policières et à
l’érosion des libertés publiques. Ils lancent un appel au monde de
l’édition, de la culture, au secteur associatif et politique pour
conforter ce collectif.
Ils
tiendront une conférence de presse prochainement pour présenter aux
médias les actions qu’ils comptent mettre en place pour que ne
disparaissent pas les libertés publiques garanties par notre
constitution.¢
PREMIERS SIGNATAIRES DU COLLECTIF
Renaud Camus, écrivain, Président du Parti de l'In-nocence
Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale
Richard Roudier, Président du Réseau Identités
Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine
Très bientôt, une liste de nombreuses personnalités soutenant cette initiative sera publiée.
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