Israël est en train de perdre la guerre de Syrie
Gilad Atzmon, 8 Juin 2013
url de l’article original;
~ Traduit de l’anglais par Résistsance 71 ~
Cette dernière semaine, nous avons suivi les tentatives désespérées
des britanniques et des français pour pousser à une intervention
militaire en Syrie. C’est un secret de polichinelle que de savoir que
les gouvernements britannique et français sont dominés par le lobby
juif. En Grande-Bretagne, il s’agit de l’ultra sioniste Conservative
Friends of Israel (CFI), qui rassemble apparemment 80% des
parlementaires conservateurs britanniques comme membres de ce lobby
pro-Israël. En France la situaton est même encore plus grave tant le
système politique dans son intégralité a été détourné par le poussif CRIF.
Juste au cas où quelqu’un ne comprenne pas pourquoi le lobby juif pousse pour une intervention immédiate en Syrie, Debka File,
un site internet israélien nous donne la réponse. Apparamment, l’armée
arabe syrienne gagne sur tous les fronts. Les calculs militaires et
géopolitiques israéliens ont été prouvés faux.
D’après Debka, “la bataille pour Damas est finie”. L’armée syrienne a
virtuellement regagnée le contrôle de la ville “dans une victoire
épique”. Les rebelles, en très grande partie des mercenaires, ont perdu
la bataille et ne “peuvent plus faire grand chose si ce n’est tirer
sporadiquement. Ils ne peuvent plus lancer de raids ou poser une menace
pour le centre de la ville, l’aéroport ou la grande base aérienne
syrienne près de là. Les transports russes et iraniens amènent
constamment des matériels afin de maintenir l’armée syrienne
opérationnelle, ces transports peuvent maintenant attérir de nouveau à
Damas après des mois de siège rebelle.”
Mais ce n’est pas juste la capitale. Debka rapporte que “Les unités
de l’armée syrienne et du Hezbollah ont resserré leur siège des poches
rebelles dans le nord de la ville d’Al Qusseir, d’autres unités de
l’armée syrienne ont repris la campagne autour de la ville de Hama et
une troisième force combinée armée syrienne/Hezbollah a pris position
autour de la ville d’Alep.”
Debka affirme que des officiers importants de la force de défense
israélienne ont critiqué le ministre de la défense Moshe Ya’alon qui “a
fourvoyé” la Knesset il y a quelques jours en estimant que “Bachar
Al-Assad ne contrôlait qu’environ 40% du territoite syrien.” Debka
suggère que le ministre de la défense a tiré ses plans sur “une fausse
évaluation du renseignement et était concerné que les forces armées
agissaient sur la base de données de renseignement erronées.” Debka
insiste sur le fait que “des évaluations erronées… doivent mener à de
mauvaises prises de décision.”
Debka est clairement sufisamment courageux pour admettre que les
mauvais calculs de l’armée israélienne ont sûrement mené à des
conséquences désastreuses. Il rapporte “Le bombardement massif israélien
d’armes iraniennes stockées près de Damas à destination du Hezbollah a
prouvé un mois plus tard avoir fait bien plus de mal que de bien. Cela a
donné à Bachar Al-Assad un coup de pouce plutôt que d’affaiblir sa
détermination.”
Debka est évidemment correct. Il ne faut par être un génie pour
prédire qu’une attaque israélienne sur une terre arabe ne peut pas être
acceptée par la rue arabe, même pas par les opposants les plus féroces
d’Assad.
Debka maintient que “le renseignement se focalisant sur les
mouvements militaires en Syrie, spécifiquement autour de Damas pour être
certain que des systèmes de missiles et d’armement avancé ne
parviennent pas au Hezbollah, a mené à un échec quant à la détection de
mouvements majeurs des unités des milices du Hezbollah vers la frontière
syro-israélienne.”
Israël doit maintenant faire face à une nouvelle réalité. Il fait
face à un renforcememnt du Hezbollah provenant du Liban vers les
plateaux du Golan et sa frontière avec la Syrie.
Debka conclut qu’Israël va bientôt se retrouver “face à face pour la
première fois avec des unités du Hezbollah equippées d’armement lourd et
de missiles se déplaçant le long de la frontière syro-israélienne et
postant des miliciens en opposition aux avants-postes israéliens du
Golan et des villages.”
Debka a raison de suggérer qu’au lieu “de s’affaiblir, le proxy
libanais de l’Iran est en phase d’ouvrir un autre front et de forcer la
force de défense israélienne de s’adapter à un nouveau défi militaire
venant du Golan syrien.”
Plutôt que les quotidiens Guardian de Londres ou Le Monde, c’est en fait la source israélienne Debka File
qui aide à faire comprendre pourquoi les Britanniques et les Français
sont si pressés d’intervenir. Une fois de plus, ils s’empressent de
vouloir combattre une guerre sioniste.
Malheureusement, ce ne sont pas le Guardian ou le New York Times qui
sont là pour révéler les derniers développements sur la Syrie et
exposer les mauvais calculs léthaux d’Israël. C’est en fait une officine
patriotique sioniste israélienne qui nous donne la bonne analyse. Je
pense en fait que cette forme de sévère auto-critique qui est intriquée
dans la culture israélienne, est le moyen qui permet de maintenir
l’hégémonie régionale israélienne. Cette faculté d’examiner de manière
critique et de désapprouver votre propre commandement est quelque chose
que je ne vois pas dans les médias occidentaux. Il transparaît que les
médias en Israël soient bien plus tolérant envers la critique que ne le
sont les médias dominés par les sionistes en occident.
Gilad Atzmon’s latest book is: The Wandering Who? A Study of Jewish Identity Politics
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