L’avortement était initialement prévu
par la loi Veil pour les femmes en détresse. Les socialistes veulent en
faire un droit. Cette manière de voir pourrait sembler progresser dans
un certain nombre de pays de manière inéluctable. Il n’en est rien. Tant
à l’ONU qu’en Europe et en Afrique un tel droit n’existe pas et vient
même d’être rejeté partout. L’Espagne sur le sujet fait une volte-face
colossale et les partisans de l’avortement ne furent que quelques
centaines à manifester contre la nouvelle loi. Il faudra y revenir quand
les textes seront définitivement votés par le Parlement. Mais
l’évolution des Etats-Unis montre l’évolution considérable qui est en
train de se faire dans ce pays malgré l’incroyable forcing que fait Obama sur le sujet.
Les statistiques établies montrent
qu’aux Etats-Unis, ce ne sont pas moins 87 centres d’avortement
chirurgical qui ont fermé leurs portes cette année, soit 12 % de
l’ensemble. Rappelons que les IVG se font dans des cliniques
spécialisées : les Américains ont gardé assez de bon sens pour
considérer qu’il est difficile de passer d’un endroit où tout est fait
pour sauver les enfants à celui où on les élimine. Le chiffre de ces
statistiques n’a pas pris en compte les 11 établissements qui ont été
obligés de fermer de manière temporaire. A ce jour il ne reste « que »
582 avortoirs.
Cette chute s’inscrit dans une longue
évolution qui a commencé en 1991 à l’apogée de l’avortement dans ce
pays. Elle est actuellement de 73 %. Ce pourcentage inclut le chiffre
des cliniques s’étant ouvertes durant la même période. A quoi cette
nouvelle situation est-elle due ?
- Une évolution manifeste de l’opinion
publique qui réalise de plus en plus qu’un enfant dans le sein de sa
mère est un être humain vivant. 52 % des Américains estiment que
l’avortement devrait être interdit (hormis les cas de viol et de mise en
danger prouvé de la santé de la mère). Ceci se traduit par une baisse
régulière du nombre d’IVG (-3% en un an).
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