♦ A la suite de la lecture de la récente Tribune de Michel Geoffroy,
dont on trouvera la référence en bas du présent article, un
correspondant, que nous remercions, nous a signalé un long commentaire
publié, sur le même thème, par le site Liberté politique.com quelques
jours précédemment. L’auteur, sous le nom de plume de Diego de la Vega, y
développe les raisons qui conduisent François Hollande dans sa
destruction systématique des fondements de notre civilisation plus que
séculaire. Cette excellente synthèse qui, même si l’on en subodorait les
arguments, donne froid dans le dos. Sera-t-elle comprise et assimilée
par l’opposition ? Acceptons en l’augure. La voici.
Les rapports sur l’intégration demandés par Matignon, dont certains
prônent la reconnaissance de la dimension arabo-orientale de la France
et la revisitation de son histoire ou la critique de l’invocation
« frénétique » du drapeau… , confirment l’impasse de l’approche
idéologique de l’intégration, piégée par son laïcisme et son
communautarisme. Mais qu’on ne s’y trompe pas : il n’y a là aucune
maladresse.
L’Essayiste Malika Sorel, née de parents algériens, dénonce dans ces
rapports « une rupture assumée de l’héritage du peuple français ». Elle
pointe l’installation programmée d’une véritable police de la pensée par
l’instauration de lois discriminatoires aux dépens des Français de
souche. La réaction de François Hollande condamnant la sottise de son
Premier ministre n’est que tactique car sur le fond, il est favorable à
l’orientation.
Le Président est déterminé dans sa volonté de briser ce qui dans la
civilisation résiste à l’arbitraire politique. En bon tacticien, un peu
comme Napoléon, il déplore la sottise de sa famille et sa brutalité
contreproductive, qui provoque des réactions dont il veut faire
l’économie. Mais l’intention demeure intacte.
L’amour remplacé par la Loi
L’obsession du gouvernement est de faire disparaître le principe même
de la famille en substituant à l’autorité des parents fondée sur
l’amour l’endoctrinement de l’enfant par la loi. « Il faut arracher
l’enfant à ses conditionnements familials et culturels… » Peillon est
son meilleur hussard. Il le soutient, lui. Jamais il n’a critiqué les
plus violents de ses exécuteurs des basses œuvres parce que ceux-ci sont
intelligents : sa porte-parole, son ministre de l’Éducation et son
garde des Sceaux.
L’inversion des valeurs familiales mettant en cause la parité
homme/femme au profit de la banalisation des relations contre-nature a
elle aussi été programmée par sa meilleure ambassadrice, dont les médias
— le magazine Elle en tête — ont voulu en faire une icône.
La justice de classe
L’instrumentalisation de la justice au profit d’une justice de classe
perpétrée par les juges eux-mêmes nous a été révélée brutalement lors
de la découverte du Mur des cons. Cette perversité mentale
soutenue par une méchanceté gratuite a été complètement assumée. Jamais
le chef de l’État n’a porté la moindre critique sur le syndicat
coupable, dont les responsables n’ont pas reçu la moindre sanction ne
serait-ce qu’un blâme !
Depuis un an, des centaines de jeunes gens qui se promènent dans la
rue avec des sweats portant l’image de parents tenant leurs enfants par
la main sont arrêtés parce qu’ils agacent la gauche. Pour François
Hollande, c’est un crime de lèse-majesté : on ne peut plus afficher le
lien familial sans se moquer de la loi. Les « coupables » ont été
embarqués en dépit de tous les codes de procédure pénale.
La première fois — c’était dans les jardins du Luxembourg — tout le monde a cru à une blague de la caméra cachée…
L’arrestation à la cow boy et la condamnation à deux mois de prison
avec internement immédiat — du jamais vu — d’un étudiant sans aucun
motif pénal ? Le président bénit.
Quelques mois plus tôt, le bannissement d’un député s’exprimant à la
tribune du Parlement, sans haine ni insulte, sur les conditions…
sexuelles du renouvellement des générations avait préparé les esprits au
totalitarisme d’État.
Une dictature reposant sur la suspicion
Aujourd’hui tout le monde constate un climat lourd, révolutionnaire, empreint de suspicion et d’autocensure.
Porter dans la rue un bonnet de couleur sur la tête ou un teeshirt à
motif « familial » est risqué. L’ambiance à l’intérieur des entreprises
pèse. Des sujets deviennent tabous, des sanctions démesurées sont prises
contre un mot ou une plaisanterie. La sottise d’une enfant provoque un
véritable lynchage public et odieux. Tout cela le Président l’a voulu.
La peur, la très lourde morale républicaine devenue celle des pharisiens
étouffent jusqu’à l’intelligence. La lutte entre les genres, entre les
générations et les milieux, c’est son programme. Diviser c’est régner et
il règne absolument ! La dialectique est sa respiration.
L’imposition d’une prostitution (GPA) terrifiante pour les
conséquences sur les enfants du tiers-monde au seul profit de
l’assouvissement des phantasmes d’une minorité déviante et riche met
violemment en cause ceux qui s’y opposeraient. Combien d’entreprises ont
sanctionné ceux qui prenaient position pour s’opposer au commerce des
jeunes filles ? S’il le gouvernement a reculé, c’est par pure tactique ;
déjà il avance d’autres pions dans le wagon de l’euthanasie.
La liberté de conscience promise aux élus de la République est
balayée le lendemain comme si son engagement n’avait jamais été
prononcé. Comme chez les dirigeants communistes de la belle époque
stalinienne, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
La police : mon honneur s’appelle fidélité !
Le Président envoie ses CRS incarcérer des enfants sans aucun
scrupule, molester des mères de famille dans les rues de Paris et
renverser les enfants de leur landau. Ça l’amuse ? Les flics ont des
états d’âme mais ils se couchent : « Merci de nous comprendre, on a reçu
des ordres. » Quand ils recevront l’ordre de tirer sur la foule, ils
tireront en pleurant ? Faudra-t-il s’apitoyer sur leurs larmes
déchirantes ou sur le sang qui coulera ? Comme me le disait un célèbre
journaliste de France Inter : « Les Français ont la tripe molle et le cœur dur ! »
Le président le sait. D’un claquement de doigt, ses dogues vocifèrent ou se couchent. Lisez ceci.
Récemment un procureur et un préfet enjoignent un député de
l’opposition de licencier son directeur de cabinet parce que ce dernier
avait écrit sur un mur que « les bonnets rouges étaient en colère »
contre le président de la république. Ce que tout le monde savait !
L’ordre venait de très haut. Personne n’a tiré une larme sur le lâchage
de ce père de famille, désormais chômeur, consciencieusement exécuté par
cet obscur et malheureux parlementaire dont le courage apparaît ne pas
être la vertu principale. Quelle jubilation éprouve une dictature
lorsque ses ennemis flinguent leurs propres troupes sur son ordre !
Le triomphe du clientélisme
La fiscalité ? Elle interdit aux gens modestes d’assurer l’autonomie
de leur famille et de décourage les créateurs de richesse et d’emploi en
les faisant partir par trains entiers à l’étranger. Son auteur : des
hommes comme lui, le Président, le lumineux professeur d’économie des
troisièmes années de l’IEP.
L’enseignement ? Des inversions graves dans la transmission de la
mémoire collective. Un effondrement du savoir taclé durement par la note
PISA, qui dégrade la France à la 26e place ! Cela n’ennuie guère le
Président. Plus le peuple français sera idiot, plus il sera servile. Ses
services ont d’autres préoccupations : les bonnes pratiques du
« touche-pipi » par exemple, et l’apprentissage de théories dont
l’absurdité défie le plus élémentaire bon sens.
Faut-il espérer que l’illettrisme grandissant sauvera les élèves de ces enseignements pour rescapés de maison psychiatrique ?
Les violences policières condamnées par la Cour européenne de justice
au même titre que la Turquie, un régime islamiste connu pour la
violence de son appareil répressif ? François Hollande s’en moque
complètement, l’Europe c’est lui !
L’agression contre les professeurs d’excellence qui enseignent dans
les grandes écoles, au risque d’inciter une fois de plus nos jeunes
élites à fuir notre pays et par là même ruiner notre avenir en
enrichissant les pays concurrents, c’est une idée du régime hollandiste.
Les chiffres considérables de la fuite de nos jeunes cerveaux à
l’étranger à la sortie des écoles donnent le vertige, 40% ! Sorti
lui-même des grandes écoles, François Hollande a-t-il des comptes à
régler ?
Comme Pharaon, le droit de vie et de mort
Que des parents se battent contre leur belle-fille pour préserver la
vie de leur enfant, le Président a tranché. Son comité comique n’étant
pas assez aux ordres, il a dégagé les médecins et professionnels estimés
pour y mettre des créatures incompétentes mais toutes à sa dévotion.
Vingt virés pour vingt intégrés sans autre légitimité que le bon plaisir
du prince. L’euthanasie passera.
L’exécution du malheureux grabataire est déjà prononcée et le
bourreau la seringue à la main attend que le pouce de César tombe !
La seule comparaison à faire avec un tel programme mené tambour
battant est celui qui a prévalu lors de l’installation des Khmers rouges
à Phnom. Il faut rappeler que ceux qui nous emmènent au chaos ont
célébré en avril 1975 l’arrivée du plus sanglant régime de l’histoire
dans leur journal, Libération : « Sept jours de fête pour une libération » ! et son pendant, tout aussi ennuyeux à lire qu’un Chaix, Le Monde affichait : « Une nouvelle société est créée… toutes les libertés seront respectées »(sic).
L’intelligence et la détermination d’une dictature
Non ! Contrairement à une erreur de jugement général, Hollande n’est ni Flamby, ni stupide, ni paresseux, ni incompétent, ni sous l’influence de ses diverses compagnes, ni dopé à la coke.
C’est une magistrale erreur de le croire. Cet homme sait, a une vision, veut et décide.
C’est un doctrinaire, en costume cravate qui, comme Robespierre était
perruqué, poudré et soigneusement habillé à la mode de la cour,
s’habille comme un honnête bourgeois qui va à la banque. Il est aussi
civil dans ses propos qu’aimable dans sa relation. Ainsi était le très
bien élevé Incorruptible qui laissait toujours gracieusement
passer les dames devant lui. Comme ce dernier souffrait de la vulgarité
d’un Danton, son successeur s’agace des lourdeurs bravaches de son
ministre du Redressement qui ne redresse plus rien. Mais d’une
pichenette il peut le renvoyer dans les ténèbres de l’indifférence. Et
le malheureux vibrion de Bourgogne le sait bien !
Les faillites tombent comme les obus à Gravelotte. Et le Président
déconstruit méthodiquement, consciencieusement tout ce qui a fait la
grandeur de la France et l’élévation de notre jeunesse. Il est là pour
détruire et il détruit. Il est là pour ruiner les familles qui se sont
élevées et élèvent leurs enfants par le sens de l’effort, avec courage
et loyauté et qui aiment la France. Il les méprise.
Son mépris est tel qu’il prévoit de punir les mères de famille qui
ont préféré vivre modestement en se consacrant à l’éducation de leurs
enfants. Alors que nous sommes en situation extrême de chômage et bien
que le partage du travail était naguère un slogan de son parti, il punit
celles qui laissent la place aux demandeurs d’emploi pour éduquer leurs
enfants. En cela il appuie avec encore plus de logique son ministre de
l’Éducation qui veut « soustraire les tout petit enfants au
conditionnement familial ».
Certains dénonceraient une incohérence économique. Pas du tout chers
amis qui raisonnez en pure logique, lui raisonne en pure dialectique !
Ce que vous jugez rapidement incohérent et d’une cohérence de métal à
ses yeux.
Bons bourgeois bien pensants, sortez de vos schémas intelligents et
de bons sens. En face de vous, l’homme qui vous commande est exactement à
l’inverse. La logique, la cohérence, l’équilibre, l’analyse sérieuse
n’ont aucune prise pour lui. Il est là pour détruire pan après pan ce
que vos pères et vous à leur suite ont construit.
Comme les nazis ont envahi la France pour détruire un pays chrétien
fondé sur le droit et l’amour de son sol pour imposer un Reich de mille
ans, païen et eugénique, il est là pour transformer avec « une religion
nouvelle, ses nouveaux prêtres et sa nouvelle liturgie » une terre où
des êtres sans mémoire et sans liens, venus de partout et de nulle part
serviront servilement quelques puissants du Monde dont le pouvoir de vie
et de mort sera sans limite.
Programme d’un adolescent vicieux ?
C’est celui d’un marxiste convaincu et d’un stratège efficace. Un
adolescent sénile ? Non ! Un vieillard expérimenté, oui. Règle-t-il un
compte à une éducation trop rigide, peut être. Un professeur de
psychiatrie ami me disait qu’il y avait souvent dans ce genre de
pathologie une haine du père. Celle-ci s’exprime très souvent par un
cynisme jouisseur. La jouissance est très forte dans la destruction. Sa
première compagne aurait connu ce syndrome mais elle restait mère par
certains côtés. Ce qui parfois lui faisait dire quelques banalités
positives !
On connait ce genre de personnage qui ne se réjouit que dans le
piétinement des valeurs souvent mal transmises ou contredites dans la
réalité par ceux qui les lui ont enseignées. Mais il y a une idéologie
derrière autrement plus destructrice.
Méprisé par tous ses pairs qui le considéraient comme un
« paillasson », il jubile infiniment de les voir à genoux devant lui,
quêtant les prébendes et les maroquins. Il est plus intelligent que tous
ceux qui l’ont considéré comme un abruti. Il le sait… et l’a toujours
su. Sa réputation « de demeuré » a été une arme redoutable dont il s’est
servi avec maestria. Concini pensait que le jeune Louis XIII était un
sot parfaitement inoffensif. La cour du Louvre a appris une fois pour
toute au maréchal d’Ancre que la vanité fait toujours baisser la garde.
La rumeur, il s’en bat l’œil
Contrairement aux pronostics de tous les politologues, François
Hollande est absolument indifférent à sa réputation et à l’opposition
massive des Français. Il s’en moque comme de sa première chemise ; il a
le pouvoir, il a TOUS les pouvoirs, la presse rampe devant lui. Il a
parfaitement jugé cette droite « la plus bête du monde » qui
s’autodétruit en courant derrière lui et ses idées. Quand elle se
reprend un petit peu, il souffle quelques braises et l’incendie
destructeur reprend encore plus fort et les « opposants » de phosphorer
comme des ludions. Il s’amuse…
Il renie en une nuit une promesse faite à tous les maires de France la veille ? Cela ne l’empêche pas de dormir.
Son ministre de l’Intérieur, au moindre froncement de sourcil de son
maître… exécute les ordres le petit doigt sur la couture. Il partage la
même idéologie, sans état d’âme. Croire que le Président ait pu être ému
lorsque les sondages donnaient à son ministre une préférence — même à
droite, la droite la plus bête —à lui c’est un peu comme si on disait au bistrot du village à un duc et pair que son valet de chambre lui est préféré.
Tout au plus trouve-t-il que ce genre d’information est incongru ! Quand on est chef d’un grand État, les bisounours ne rentrent pas dans la priorité de la to do list !
On est loin d’un affectif Pierrot-la-Lune : Oderint dum metuant ! « Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent ».
Il a choisi ses ministres, les chasse d’un revers de main quand il en
est agacé. Un exemple a suffit. Les autres ont parfaitement compris. Le
matou a des griffes ! Avec d’autres il s’amuse de leurs impertinences,
surtout quand ce sont ses anciennes maîtresses. C’est lui qui décide de
leur sort quand il voudra et comme il voudra. Que celles-ci jouassent la
bouderie sous la pression de leurs partis fantômes la bouderie ? C’est
une histoire d’amoureux, une nuit les réconcilie. Il distille entre
elles une subtile jalousie pour les mettre en concurrence. Leurs danses
nuptiales et leurs fâcheries surTwitter le mettent en joie.
Pas un(e) ne lui fera défaut car ils sont là aux ordres pour détruire
la France dont beaucoup sont des citoyens de fraîche date. Quand
ceux-ci ne combattaient pas la patrie qui les a fait ministres !
Les politologues devant leur boule de cristal
Croyez vous qu’il dissoudra l’Assemblée comme l’aurait fait un roué
Mitterrand ou un cynique Chirac ? Ces derniers étaient dépourvus de la
plus élémentaire conviction. Cela avait un bon côté. Parfois cela les
rendait raisonnables. Là on n’est pas dans la raison mais contre
celle-ci et… sciemment.
Ses prédécesseurs pouvaient gouverner avec n’importe qui. Mitterrand
entretenait d’excellentes relations avec l’extrême-droite et ne s’en
cachait pas. Ça l’amusait. Mais seul le pouvoir l’intéressait ; aucun
programme idéologique ne retenait son attention.
La différence avec l’actuel président est de taille. Celui ci a des
convictions, fortes, puissantes, déterminées. Chaque jour qui passe — et
il reste trois ans et demi, c’est long, très long, c’est même trop long
— il appliquera sans tergiverser le plan pour lequel il s’est emparé du
pouvoir.
Le chômage monte en flèche, l’insécurité est partout, la fuite des
capitaux, des entreprises, des élites à l’étranger donc des impôts ? Il
s’en moque. Voire même, comme Libé, son journal
préféré,l’affichait le 12 septembre en première page, il pense « Riche
c… casse-toi ». Il l’a dit le 14 mai 2012. Il n’aime pas les riches sauf
lui… et sa cour. Son patrimoine n’est pas celui d’un instituteur à la
retraite quand même.
L’ennemi de classe… moyenne
Les classes moyennes, cette France profonde et familiale ? Il les
honnit, l’absence de gros contributeurs à l’impôt lui permet d’écraser
cette France solide du juste milieu qui est la force essentielle, celle
qui s’insurge contre l’insécurité et la disparition de son peuple. Il la
couvre d’impôts puisque les riches sont partis (sauf lui). Il faut que
cette France ne pense qu’à survivre pour l’empêcher de faire de la
politique, qu’elle angoisse à l’idée de ses lendemains pour qu’elle se
taise, se couche et diminue.
Il faut surtout qu’aucun homme ne puisse assurer de façon autonome
ses revenus donc son indépendance. Il faut qu’il soit livré à la bonne
volonté des subventions, des aides diverses que l’État tout puissant
veut bien lui octroyer. Sept millions de Français vivent de la
magnanimité de l’État ! Ce système de redistribution et de contrôle de
la vie intime des citoyens est proprement marxiste. Ce qu’il est.
Il a mis en place des femmes et des hommes chargés de faire
disparaître notre histoire et ceux qui l’incarnent : les familles
honnêtes, travailleuses, qui croient au mérite et qui aiment tout
simplement leur pays en transmettant cet amour simple et quotidien à
leurs enfants.
Comme hier les révolutionnaires voulaient tuer « les aristos » et
« les prêtres » en y associant par milliers tous ceux qui pouvaient être
considérés comme factieux, c’est-à-dire pratiquement tout le monde, ce
régime a décidé de faire disparaître les Français d’origine européenne en les ridiculisant, en les terrorisant, en les submergeant.
Les fameux « rapports pour Jean-Marc » trop vite découverts
décrivaient les étapes de la disparition programmée de notre peuple.
Nous ne sommes plus les héritiers de Rome et d’Athènes mais d’une Arabie
orientale. Tous les sabirs des déserts transcriront suivant les cas les
lois, les journaux du 20h et les panneaux routiers. Pour être
instituteur il faudra être polyglotte ou demander l’assistance du Saint
Esprit comme les apôtres l’ont obtenu le jour de la Pentecôte.
Avec courage et audace, Malika Sorel dénonce vigoureusement la
construction de cette tour de Babel. Elle incarne par elle-même le fait
qu’être Français n’est pas une question d’origine mais une question
d’amour. L’espérance est dans ces enfants de cette immigration, cette
immigration que les Français ont toujours reconnue et acceptée, fondée
sur le respect et l’amour de la terre d’accueil.
« L’opposition » croit au mirage
Concrètement, ceux qui rêvent d’une dissolution de l’assemblée,
fantasment. Pas un instant il n’y pense. « Flamby » n’a existé que dans
l’imagination des nœuds-nœuds de la politique fiction. C’est un
Machiavel armé, redoutablement intelligent. Pas un instant il ne
laissera échapper une parcelle de pouvoir. Le peuple peut descendre par
millions dans la rue, il s’en contrefiche. Il lui resterait seulement 1%
de sympathisants, il s’en moquerait éperdument. Ceux qui se voient déjà
dans un gouvernement de cohabitation peuvent attendre que les poules
aient des dents.
Hollande est intelligent, déterminé et il applique mécaniquement loi
après loi ce pour quoi il s’est fait élire ; l’élection n’étant pour
lui qu’un moyen de la conquête du pouvoir. La légitimité ? C’est un mot
pour démocrate chrétien rêveur, comme la subsidiarité ! Ce pouvoir dont
il s’est emparé pour vitrifier 1500 ans de culture, d’art de vivre, de
morale politique, de droit social, d’une vision aimante de l’homme,
d’équilibre économique et de sciences transmises… il l’explosera « façon
puzzle » comme le disait notre cher Raoul. Il a déjà beaucoup fait en
moins de deux ans !
Un devoir, chasser ces hommes du pouvoir
Pour chasser ces personnes qui haïssent notre patrie et la détruisent
plus sûrement que tous les peuples qui ont envahi notre territoire
pendant les guerres de notre histoire, il faut une détermination sans
faille.
Il faut considérer que tous ceux de droite comme de gauche qui ont un
sens commun des valeurs de notre civilisation et veulent s’opposer à
lui et à son équipe sont nos amis, sans exclusive. Il nous faut
un chef dont la nature soit sainte et affermie, indifférent à toute
manœuvre stérile, profondément amoureux de son peuple et sans pitié
contre ceux qui veulent le détruire.
Je crains que le combat ne soit très dur, très violent. En face de
tels personnages soutenus par une telle idéologie, il faut avoir le même
esprit que celui des résistants allemands voyant leur pays sombrer dans
l’idéologie nationale-socialiste.
Ce n’est peut être un hasard si les jeunes Veilleurs et autres manifestants se sont approprié le Chant des partisans.
Je ne crois pas à la superficialité de tels choix. Il y a là un signe
d’ordre mystique. Le Président s’est cabré contre cette « récupération »
et s’est mis en colère pour la première fois. Le symbole est fort
contre lui mais il est très juste. Car il y va de notre être.
Nos futurs chefs ne peuvent plus se limiter à faire comprendre nos
arguments par l’appel à l’intelligence et à l’ouverture des cœurs. Ce
gouvernement connait parfaitement nos arguments et même la nature « un
peu naïve » des gens de bon sens. C’est contre tout ce qu’ils
représentent que le pouvoir s’est organisé.
Face au péril, Jeanne ne s’est pas limitée à un doux débat intelligent et argumenté contre Talbot.
Elle est sainte et Marc Sangnier ne l’est toujours pas !
Le péché de sédition appartient à ceux qui excitent la sédition.
C’est le tyran qui est séditieux, lui qui nourrit dans le peuple les
discordes et les séditions afin de pouvoir dominer plus sûrement.
Que les choix d’action passent par la non violence ou
l’occupation de la rue voire plus, c’est une question de circonstance.
Une seule idée doit primer avant toute autre considération : chasser ces
hommes et les membres de leur parti de toutes les institutions de notre
pays. Il y va de la survie de notre patrie.
Diego de la Vega, Liberté politique.com 20/12/2013
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