Supprimons cette petite chose inutile qu’est le ministère des Affaires étrangères puisque nous avons un BHL perpétuel.
Qu’on se le dise, BHL est de retour en
Ukraine. Dimanche, l’écrivain philosophe, du haut d’une tribune, est
venu haranguer les foules sur la place Maïdan. En fond, on entendait
quelques maigres applaudissements. Là-bas, on devait se pousser du coude
en le montrant du menton : « Ben, c’est qui, ce gars-là ? », comme devant l’interprète pour sourds-muets de l’enterrement de Mandela : « D’où il sort pour parler au nom de tout l’Occident réuni ? »
Ah, inutile de nous regarder comme ça ! Nous autres, Français, n’en
savons pas plus que vous. Personne ne l’a jamais élu, personne ne l’a
jamais nommé, mais il est là, un point c’est tout. Comme l’alpha et
l’oméga de la politique internationale française. Les gouvernements
passeront, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, mais ses paroles ne
passeront point. Car les messies arrivent toujours un peu comme ça, ex nihilo.
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