vendredi 22 janvier 2016

Jean-Frédéric Poisson (PCD) demande où est passée la droite

Candidat à la primaire des Républicains, Jean-Frédéric Poisson, président du PCD, s'exprime dans une tribune publiée par le Figaro. Extraits :
"(...) Nous traversons un ensemble de crises graves dont l'année 2015 nous a fourni un douloureux déroulé: faillite de notre système éducatif, crise des migrants, impuissance de l'Europe, isolement de la France, accroissement de la précarité et du chômage, affaiblissement des institutions, dégâts du laïcisme militant. La liste n'est pas exhaustive. Si la mandature Hollande a clairement accéléré la précipitation de nos crises et malheurs, soyons clairs: rien de tout cela n'a démarré en 2012. Et pourtant, ce sont bien les mêmes vieilles méthodes qui reviennent, pourquoi ne produiraient-elles pas les mêmes effets, délétères, qui enfoncent la France ? Je veux défendre des idées que je sais partagées par un très grand nombre de Français rejetés par la pensée unique. Je participerai moi aussi à ces primaires! J'irai, armé de ma seule détermination à faire durablement et profondément bouger les lignes. Parce que c'est une impérieuse nécessité et donc mon devoir. Parce que c'est une autre forme d'état d'urgence pour la France.
Si l'élection de 2017 rejoue celle de 2012, si elle met en scène les hommes et les femmes qui, aux commandes de notre pays, alternativement pendant des décennies, n'ont pas pu préserver la France de la situation calamiteuse d'aujourd'hui, alors la réaction des Français est à craindre. (...)
Où est la droite aujourd'hui ? Du côté des Républicains qui, s'oubliant eux-mêmes, donnent la part du lion aux centristes pour gagner en façade mais en réalité s'affaiblir, quand ce n'est pas perdre certaines régions et laisser le champ libre à la gauche ? Où est la droite lorsqu'elle s'allie avec les élus de gauche dans le seul but de battre le Front national, au mépris des projets et des convictions ? Où est la droite dans le parti de Marine Le Pen, dont tout le monde s'accorde à dire qu'il emprunte à Jean-Luc Mélenchon les accents et les voix? Avec des millions de Français, je dénonce ces tactiques, ces arrangements, qui ont pour seule ambition d'empêcher le Front national d'accéder aux responsabilités territoriales, malgré la volonté exprimée par un grand nombre de Français. Comment prétendre réformer un pays avec la confiance du peuple lorsqu'on le prive de ses moyens d'expression ? "
Quant au reniement de Nicolas Sarkozy sur la loi Taubira, deux tweets lui suffisent :
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