Communiqué de La Manif Pour Tous :
"La Manif Pour Tous se réjouit pour les femmes et les enfants du rejet, ce jour, du rapport GPA par les membres de la Commission des questions sociales du Conseil de l’Europe. D’après son rapporteur, ce projet condamnait les GPA réalisées par contrat, mais prévoyait de recommander l’autorisation des GPA réalisées avec un arrangement entre personnes au motif qu’ils pourraient être non marchands. Une telle recommandation témoignait d’une hypocrisie et d’un cynisme presque sans précédents. « Quelle que soit sa forme, la GPA fait de la femme un moyen de production et de l’enfant un produit, et qu’elle soit payante, ou prétendument gratuite, la GPA a les mêmes effets pour eux. Le rejet de ce rapport est une victoire pour les droits des femmes et des enfants, qui nous concerne tous » déclare avec satisfaction Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Avec ses partenaires membres du collectif No Maternity Traffic, La Manif Pour Tous se réjouit d’une décision conforme à la mission du Conseil de l’Europe : la protection des droits de l’Homme !
A cette occasion, La Manif Pour Tous rappelle que Manuel Valls avait fermement condamné la GPA en octobre 2014, tout en s’engageant à conduire des actions au niveau national et international. Cet engagement avait été confirmé quelques mois plus tard par son ministre des Affaires étrangères. Hélas, plus de 18 mois après, rien n’a été engagé par le gouvernement pour défendre les femmes et les enfants de cette pratique indigne, intolérable et inacceptable.
La Manif Pour Tous poursuit son action pour défendre le droit de l’enfant à être élevé, dans la mesure du possible, par son père et sa mère, conformément à l’article 7 de la Convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire avec 196 autres pays. La mouvement social de La Manif Pour tous intervient dans la vie publique française, européenne et mondiale contre la PMA « sans père » et la GPA. « Nous continuons à contester la loi sur la mariage et l’adoption pour tous qui est à l’origine de ces menaces sur la filiation Père-Mère-Enfant. Nous sommes cohérents et nous souhaitons donc revenir sur cette loi afin de protéger les droits de l’enfant et de soutenir la famille, refuge pour les plus vulnérables et premier lieu de solidarité. La famille sera un marqueur des prochaines échéances électorales » explique Ludovine de La Rochère.
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