vendredi 13 mai 2016

S’en prendre à la famille, c’est saper le fondement de notre civilisation

Le député MPF Véronique Besse est interrogé par Le Rouge et Le Noir. Extraits :
"Quel regard portez-vous sur la politique familiale du gouvernement actuel ?
Quel regard voulez-vous que je porte ? Je suis navrée, je suis outrée, je suis scandalisée par la politique familiale du gouvernement qui n’en est d’ailleurs pas une. Il s’agit d’une politique anti-familiale tant les spécificités, la vocation, la raison d’être de la famille, ses besoins et ses attentes sont niés. Le rôle d’éducateur des parents est effacé au profit de l’État avec, par exemple, une scolarisation conseillée de plus en plus précoce. Est nié également, le rôle de transmission de la famille, notamment de transmission de valeurs.
Il serait trop long d’évoquer toutes les mesures élaborées contre la famille, lors du quinquennat. Elles ne se comptent plus : double abaissement du quotient familial, baisse de la prime de naissance et de l’aide à la garde d’enfant, réforme du congé parental ou encore fin de l’universalité des allocations familiales… A cela, il faut ajouter cette grande « réforme de civilisation », pour reprendre les mots de Christiane Taubira : le mariage de personnes de même sexe avec les conséquences logiques que l’on connait, PMA, GPA, etc. S’en prendre à la famille, c’est saper le fondement de notre civilisation. C’est d’ailleurs bien pour cela que la famille, en tant que pivot de la société, est attaquée de toute part.
La politique familiale est présentée comme voulant inciter à toujours mieux concilier vie professionnelle et vie familiale. Mais les couples ont-ils vraiment le choix quand il faut souvent deux salaires pour élever ses enfants, ainsi qu’un logement adapté à la taille de la famille (particulièrement dans certaines régions) ?
Non, malheureusement, les couples n’ont plus le choix, pour toutes les raisons que l’on connait : prix de l’immobilier, baisse du pouvoir d’achat des familles, baisse de l’aide de l’État et des collectivités, etc. Et c’est bien pour cela qu’il faut une politique familiale qui soit une vraie politique familiale.
Pour ma part, en Vendée, j’ai fait le choix avec mon équipe municipale de faciliter en priorité la vie des familles dans ma commune des Herbiers. C’est du concret : diversité des modes de garde, soutien aux parents dans leur rôle d’éducateurs, accès encouragé à la propriété avec la construction d’un lotissement communal pour les jeunes familles et une maîtrise du coût du foncier mais aussi, dans un tout ordre d’idée et de manière plus ludique, développement des activités de loisir à vocation familiale, d’aires de jeux, etc. [...]"

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