Dr Bernard Plouvier
Nos vaillants chefs ne perdent jamais une occasion de se présenter en farouches défenseurs des valeurs censées représenter la République. Toutefois, ils ont un petit côté qui devrait en réjouir certains : ce sont les rois de la pétoche !
Après le désarroi provoqué par la simplicité technique de l’attentat commis le soir du 14 juillet à Nice par un islamo-tunisien, et son exceptionnel rendement (84 morts – au bilan provisoire – et 200 blessés), nos virils « chefs » ont décidé de proroger pour un semestre le soi-disant état d’urgence.
En clair, nous aurons passé 13 à 14 mois dans cette curieuse antinomie, où – théoriquement – le gouvernement peut agir rudement et – en pratique – ne fait que causer, interpeller d’honorables apprentis djihadistes, de merveilleux imams gueulant leur haine de l’infidèle dans leurs mosquées (qui servent parfois de salles de sports de combat)… et en relâcher le plus grand nombre, sous l’effet de pressions diverses, qui fleurent le pétrodollar ou la compromission diplomatique.
Pour cet été – et probablement pour appâter le touriste -, on décide glorieusement… d’annuler des manifestations festives. En clair, l’état d’urgence sert à brimer les Français et les touristes, histoire de prouver à toutes les nations de la Terre à quel point et avec quelle célérité nous baissons culotte face aux islamistes.
Parce que, en bonne logique, ce sont les immigrés islamiques qui devraient être gênés dans leurs activités, taxés d’un impôt spécial pour payer les dégâts et indemniser victimes et familles des immondes crimes perpétrés par leurs frères et sœurs djihadistes et complices. Après tout, la Oumma, c’est la solidarité des musulmans. Il faut la mettre à l’épreuve !
En toute logique, la Nation française devrait être démocratiquement interrogée sur le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes et leurs complices, les trafiquants d’armes (et de drogues, qui sont des assassins potentiels, même si perturber la vente du haschich risque de bouleverser l’économie marocaine).
En toute logique, l’état d’urgence et la mobilisation de l’armée « contre les risques terroristes », ce devrait être – en objectif prioritaire – de s’attaquer aux 2000 cités de non-droit de France métropolitaine, viviers de la racaille islamo-immigrée et foyers de recrutement des djihadistes.
En toute logique, l’état d’urgence pour cause d’attentats islamiques, ce devrait être l’occasion de renvoyer chez eux tous les immigrés islamiques chômeurs, délinquants (en n’oubliant pas leurs familles : le regroupement familial, ça doit jouer dans les deux sens). Le retour à l’envoyeur d’une marchandise « non-conforme » est une procédure vieille comme le monde civilisé.
Seulement pour faire cela, il faut deux choses. D’abord définir qui est l’ennemi. Car toute la politique, lors d’une crise, revient à définir qui est ami et qui est ennemi. On n’a pas attendu le Carl Schmitt de l’entre-deux-guerres pour le savoir : nos grands ancêtres gréco-romains le faisaient admirablement, il y a plus de deux millénaires. Reste à savoir où le trio de « chefs », les Hollande-Valls-Cazeneuve vont chercher leurs références : du côté du Grand-Orient, du Siècle, de la Fondation Rockefeller ou des évergètes islamo-pétroliers ?
La deuxième condition est d’avoir du courage… et cela, nos pétochards n’en ont que pour conspuer, dénoncer et inquiéter une « extrême-droite » qui est d’une bénignité angélique, si on la compare aux nervis de la CGT du printemps dernier, à la racaille gaucho-trotskiste et, bien sûr, aux merveilles immigrées. Quand on est un minus, il vaut mieux s’en prendre aux désarmés et aux doux plutôt qu’aux brutes et aux canailles surarmées.
Nos « chefs » ont largement démontré que la protection de la Nation française, la vraie – pas les alluvions extra-européennes et islamiques – était une affaire négative : on réduit les droits des Français… c’est-à-dire que l’on assure le triomphe intégral des terroristes artisanaux.
Si avec une camionnette projetée par un abruti sur une foule de paisibles promeneurs, on peut casser la dynamique festive et touristique d’un pays, alors les apprentis djihadistes vont passer à la vitesse supérieure… ils manipulent déjà en virtuoses le couteau, de préférence face à des femmes désarmées (c’est moins risqué !), jusqu’où n’iront-ils pas ? En toute impunité.
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