La chronique de Philippe Randa
Publiée dans Présent
Aujourd’hui, un résultat se conteste souvent. Et souvent par principe ! Prenez le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne : à peine le résultat obtenu, une pétition circulait pour que l’on revote… Étonnant !
Mais le monde politique n’est pas le seul exemple à faire preuve de mauvaise foi… Ainsi, échouer au Baccalauréat est en passe d’être considéré comme une injustice et les recours sont de plus en plus nombreux pour exiger un repêchage que beaucoup voudraient sans doute rendre obligatoire !
Une note insuffisante par rapport à votre niveau estimée ? Un redoublement dans votre lycée refusé ? Qu’à cela ne tienne, contester, contester, on ne sait jamais !
Et pour obtenir gain de cause, rien ne vaut un avocat bien spécialisé, tel Maître Valérie Piau « experte en droit de l’éducation » et « autrice » (sic !) du Guide Piau, le droit des élèves et des parents d’élèves (L’Étudiant éditeur).
« On ne peut pas obtenir une révision de note car le jury est souverain, mais simplement faire rectifier des erreurs de retranscription de note. Et ce, en demandant à vérifier ses copies. Il est également possible de faire un recours concernant la note obtenue s’il y a eu des “irrégularités” dans les conditions matérielles du déroulement de l’épreuve (temps de préparation insuffisant, ou attitude de l’examinateur). Mais ces cas sont exceptionnels », explique-t-elle dans un entretien au Monde.
Il fut un temps où l’accusation d’être un « mauvais perdant » vous collait son bonhomme – ou sa bonne femme, mais la précision n’était pas alors obligatoire – au pilori du mépris général. Autre époque, autres dignité !
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