Monsieur Macron, candidat à l’élection présidentielle de la République française,
Permettez-moi de vous faire part de mon indignation après votre dépôt de fleurs au monument aux morts des tueurs du FLN à Alger, - vous n’êtes pas un représentant d’un Etat, pas encore, ce qu’à Dieu ne plaise !-, et suite aux propos que vous avez tenus lors de votre visite dans cette capitale.
Vous avez falsifié l’histoire en laissant entendre que la France aurait commis des crimes terribles et des actes barbares. Vous êtes un irresponsable : avec de tels propos, vous donnez du carburant à la haine anti-française qui s’exprime dans les « quartiers difficiles » et autres « zones sensibles », doux euphémismes pour désigner ces « territoires perdus de la République ». Avez-vous seulement entendu parler du massacre des harkis, des terribles mutilations infligées aux populations civiles, des milliers de disparitions de femmes, d’hommes et d’enfants à Oran lors de la proclamation de « l’indépendance » , en juillet 1962 ? Qu’avez-vous appris lors de votre cursus scolaire ? Des âneries « énarchiques » ?
NON monsieur Macron, si la France est une ancienne puissance coloniale, – elle conserve encore des confettis éparpillés sur tous les océans du monde pour le plus grand bonheur de leurs populations -, elle n’a pas à rougir de son œuvre : ses explorateurs, ses administrateurs, ses médecins ont ouvert au monde moderne des contrées plongées dans l’obscurantisme, l’esclavagisme et, parfois, l’anthropophagie. Nos personnels de santé ont fait des miracles, faisant reculer massivement des épidémies. Nombre de ceux, encore vivants, qui ont subi « la colonisation » ne s’en plaignent pas. Certains anciens regrettent même « le temps des Français ». Au lieu de jouer « les Christ sauveur »sur les tribunes, vous feriez mieux de vous DOCUMENTER !
En tenant de pareils propos déconnectés de la VERITE, vous avez administré la preuve de votre insignifiance. Certes, je n’ai pas vos diplômes et je ne suis pas un « perdreau de l’année » : à l’époque où, sans doute, vous faisiez dans votre berceau la joie de vos parents, j’étais déjà, MOI, un élu local, confronté au suffrage populaire, ce qui n’est PAS encore votre cas. Mais, avant de prendre aussi fermement position sur des sujets aussi délicats, demandez conseil à votre maman qui a l’âge et l’expérience des années qui, hélas pour nous tous, s’enfuient.
Je vous assure Monsieur Macron de mon plus courtois salut et vous souhaite pleine réussite pour votre mouvement « En Marche », mais en MARCHE ARRIERE !
Jean-Claude ROLINAT
Ancien Conseiller municipal de Villeneuve la Garenne (92) de 1977 à 2002, troisième mandat de Premier adjoint au Maire de Jaulnes (77)
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