La Droite ou ce qui en tient lieu ne s'est jamais réellement souciée de libérer l'Ecole, partant la jeunesse de France, de la tutelle jalouse, autoritaire, monopolistique, de la Gauche, voire de l'extrême-gauche, de l'idéologie qu'elle y impose et des désastreux pédagogistes.
Ces puissances tutélaires extrêmement autoritaires, à la bolchevique, gouvernent l'Education nationale en quelque sorte de droit sous toutes nos républiques, y compris la Ve ; De Gaulle ne s'est pas intéressé à cette question, pas plus que ses successeurs se réclamant de son héritage. L'on eut mai 68 et le long et inexorable déclin de l'Ecole française, jusqu'au désastre actuel.
N'accusons pas la gauche d'y avoir jeté toutes ses forces : elle est là pour ça ; elle met en pratique son idéologie qui n'est pas secrète. La Droite, à l'inverse, porte une terrible responsabilité dans cette affaire : elle a laissé faire ; elle a souvent poursuivi, repris à son compte la politique de la gauche la plus idéologique, elle y a prêté, de fait, son concours. Mauriac, en son temps, ce qui veut dire il y a bien longtemps, avait fait à De Gaulle, le reproche d'abandonner la jeunesse française à son triste sort, de la laisser en des mains destructrices.
La Droite française - économiste plus que tout - s'est moquée des domaines de la culture : de l'Ecole, de l'Université, des artistes, des journalistes et des écrivains, de l'idéologie. Elle n'a su lire ni Gramsci ni Michéa. Elle a tout abandonné à ses adversaires qui sont aussi, souvent ceux de la France. Elle en récolte aujourd'hui les fruits amers, autant que ceux produits par sa propre inconduite.
L'importance de ce sujet nous a amenés à en faire l'axe de nos publications d'aujourd'hui. Lafautearousseau
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