Cette offensive des partisans de Marine risque de faire très mal…
Ici, la France périphérique : un Français parle aux Français !
Vous l’avez constaté certainement : depuis un mois, nous sommes en guerre, ou plutôt le système est en guerre, non contre les islamistes mais contre la candidate Marine Le Pen.
Tous sont là : les chroniqueurs stipendiés haineux et les lodateurs « micronistes » béats, les faux repentis et les vrais propagandistes, les délateurs en caméras cachées et les manipulateurs qui ne se cachent plus, les économistes qui étrangement dénigrent son programme et les curés programmés contre le dénigrement des étrangers. Mais le plus comique sont les appels de certains clans à ne pas voter pour elle.
Ainsi, nous avons « L’appel des 32 psychanalystes contre Marine Le Pen et le Parti de la Haine ». À ces maquignons du divan, je répondrai par la phrase de Patrick Modiano : « La psychanalyse s’arrête quand le patient est ruiné. »
Nous avons aussi « Les 158 dessinateurs qui se mobilisent contre l’extrême droite, ceci à travers une exposition itinérante planifiée par l’association Le Crayon, qui défend la liberté d’expression et le dessin de presse », tout en « gommant » ce droit à 30 % de la population.
Qu’attendent les bigoudènes en goguette, les souffleurs de binious, les dompteurs de puces et les péripatéticiennes vespérales pour se dresser contre la bête immonde ?
Heureusement, même avec ses faibles moyens, comme nous l’annonce Le Figaro, l’entreprise mariniste contre-attaque : ainsi, s’agissant du statut réel de certains assistants parlementaires, le Front national devrait engager rapidement « deux procédures distinctes auprès de l’OLAF (Office européen de lutte anti-fraude) et du parquet national financier (PNF). Cette démarche concerne une quarantaine d’assistants parlementaires associés à une trentaine d’eurodéputés français représentant divers courants politiques.
Toutes les données, récoltées par le parti frontiste, seraient rassemblées dans un tableau précisant, pour chacun des députés concernés, la liste de ses assistants ainsi que leurs mandats et leur fonction au sein de leur formation politique de référence. Les fruits de cette enquête, menée durant plusieurs semaines, comprendraient également d’autres informations encore plus précises, allant jusqu’aux liens de parenté et aux situations de conflits d’intérêts. […] Le parti de Marine Le Pen souhaite que des enquêtes préliminaires, des perquisitions et des convocations d’élus soient réclamées selon les procédures qui ont été engagées contre la présidente du FN. […] En toute logique, le même traitement devrait s’appliquer à l’ensemble des députés. »
Mais logique et sectarisme ne font pas bon ménage. Les lecteurs assidus de Boulevard Voltaire se souviendront que j’avais commenté dans un article précédent le cas Bayrou, et le fait que Mélenchon avait reconnu sur France 2 que son assistant parlementaire ne travaillait pas spécifiquement pour le Parlement européen.
Cette offensive des partisans de Marine risque de faire très mal. Seul problème : sera-t-elle relayée par des médias qui, jusqu’ici, n’ont enquêté que sur la candidate patriote ?
Comptons sur celle-ci et sur ses lieutenants pour ne pas laisser retomber le soufflé de ces révélations.
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