Sur le site du huffington post, dont la déclinaison française est cornaquée par Anne Sinclair, le dénommé Romain Herrreros a commis un article médiocre sur l’opposition du FN à la date retenue du 19 mars pour commémorer la fin du conflit algérien. Une opposition dit-il assez sottement, par méconnaissance historique ou partialité, qui traduirait « un retour aux fondamentaux pour le Front National» avec «un aspect électoral, le Front National s’employant depuis plusieurs années à capter le vote pieds-noirs, notamment dans le sud-est de la France.» Une ânerie car le FN ne s’emploie pas à capter le vote des Pieds-Noirs et des Harkis depuis quelques années. Non, le FN fut tout simplement le seul mouvement à défendre leur honneur, écouter leur souffrance, à la comprendre, à leur manifester de l’attention, de la solidarité, à vouloir notamment régler d’une manière définitive par une loi-cadre les questions patrimoniales et morales liées à l’exode des rapatriés; la seule formation politique dont aucun dirigeant n’avait approuvé et/ou trempé dans le lâchage dans les conditions atroces que l’on sait de de l’Algérie française.
Romain Herrreros cite les tweets de David Rachline, Louis Aliot, Marine Le Pen, contestant ce choix du 19 mars 1962, date de la signature des accords d’Evian imposée l’année dernière par François Hollande, alors qu’elle est pourtant comme l’a dit Marine « une journée de deuil pour les Harkis et Pieds-Noirs ». Bruno Gollnisch a rappelé de très nombreuses fois, comme beaucoup d’esprits honnêtes, que choisir la date du 19 mars, voulue par les communistes et les soutiens du FLN, relève d’ une écœurante provocation. Car « c’est après 19 mars 1962 que débutèrent les massacres de masse, les tortures, enlèvements et viols de Harkis et de Pieds-Noirs noirs perpétrés par le FLN avec la complicité du pouvoir gaulliste.»
A cette haine passée, correspond aujourd’hui celle toujours actuelle de certains déracinés des banlieues plurielles contre la France. Elle emprunte parfois les oripeaux de l’islamisme, comme ce fut le cas samedi avec l’agression d’une patrouille de militaires à l’aéroport d’Orly par le dénommé Ziyed Ben Belgacem. Un délinquant multirécidiviste qui a crié Allah Akbar lors de son attaque avant d’être abattu, mais dont l”autopsie a révélé qu’il était sous l’emprise de la cocaïne et de l’alcool, autant de substances bien peu hallal, pour ne rien dire de son mode de vie de délinquant. L’islam comme souvent a bon dos et sert de prétexte, de voile pour masquer chez les décérébrés, les voyous, la racaille une haine plus basique et laïque de la France et des Français que ne partage pas bien évidemment de nombreux musulmans vivant en France et/ou de nationalité française.
Une haine qui consiste aussi à s’attaquer au FN, ce symbole de la résistance de la France et des Français, aux conséquences de l’idéologie mondialiste qui a pris le pouvoir à Paris comme à Bruxelles. Une permanence frontiste a été de nouveau l’objet d’un incendie criminel dans la nuit de vendredi à samedi à Alençon (Orne). L’hypothèse d’une action menée par l’extrême gauche n’est pas à écarter. Il est vrai que les militants antifascistes correspondent plus que jamais à la définition qu’en donne le philosophe Jean-Claude Michéa: des gardes rouges au service du capital; antifas qui s’attaquent au seul adversaire sérieux des candidats des banques, de Bilderbeg, de la finance vagabonde, du capitalisme spéculatif et débridé.
Nous ne sommes pas non plus surpris de voir la réaction du ministre de la Culture, Audrey Azoulay, à la déprogrammation par le maire FN Luc-en-Provence (Var) , Pascal Verrelle du film de propagande anti FN Chez nous dans le cinéma communal. « J’ai fait en sorte de le déprogrammer, je ne vais quand même pas donner le bâton pour me faire battre» a déclaré ce maire FN. Et le masochisme n’est pas non plus une obligation! Pas de quoi fouetter un chat d’autant que ce brûlot n’attire pas les foules, mais Mme Azoulay a fait pondre par un de ses assistants un petit communiqué dénonçant « le vrai visage du Front National, celui de la censure, de la négation de la liberté de création, de l’atteinte à la liberté d’expression et du refus du débat démocratique. Dans le passé, à Vitrolles, Marignane ou Orange, le FN s’attaquait aux livres en exerçant la censure dans les médiathèques. »
Certes, Audrey Azoulay ne va pas aussi loin dans le délire que le président LR de PACA, Christian Estrosi, dont les éructations, les pertes récurrentes de contrôle de soi et de sang-froid commencent vraiment à inquiéter. Vendredi, dans l’hémicycle du Conseil régional, en pleine transe, il ainsi traité le conseiller régional FN Philippe Vardon (qui a porté plainte) « d’héritier de Goebbels ».
Mais ce que Mme Azoulay ne dit pas, ou peut-être après tout ne sait pas, c’est que ce qui était reproché aux mairies FN citées ici n’étaient pas en réalité de s’attaquer aux livres dans les bibliothèques -les auteurs de gauche n’ont pas été mis à l’index!- mais au contraire d’en avoir ajouté en ouvrant les médiathèques aux auteurs anticonformistes, de droite, censurés en général par les cultureux de la gauche bien-pensante. En fait de liberté d’expression et de liberté démocratique, le FN n’a pas vraiment de leçons à recevoir. A fortiori de la part de partis politiques qui se sont assis sur les résultats du référendum de 2005 sur la Constitution européenne et s’appliquent plus largement de ne pas entendre les souhaits de nos compatriotes de voir protéger et préserver notre identité, notre culture, nos valeurs fondatrices.
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