Après l’immigré clandestin tunisien Hahmed Hanachi signalé sept fois ces douze dernières années , sous sept identités différentes, pour des délits de droit commun, qui avait égorgé le 1er octobre dernier aux cris de « Allah Akbar » deux cousines Laura et Mauranne, âgées de 20 et 22 ans, devant la gare saint Charles de Marseille, Radouane Lakdim est le nouveau visage médiatique de la barbarie islamiste. Né au Maroc en 1992, l’auteur vendredi de la virée sanglante (quatre morts, 15 blessés) qui a débuté à Carcassonne et qui s’est achevée dans un supermarché à Trèbes (Aude) a le profil type de l’islamo-racaille. Condamné en 2011 pour port d’arme prohibée, fiché S en 2014 (comme sa compagne convertie depuis un an) , et même plus spécifiquement inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, Lakdim avait obtenu la nationalité française en 2015, juste avant son passage en prison en 2016 pour une affaire de stupéfiants. Les Français qui constatent une nouvelle fois l’étendue de la menace intérieure, ont aussi pris la mesure de l’héroïsme de nos soldats, gendarmes et policiers chargés de la la sécurité nationale, avec le sacrifice emblématique du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, égorgé par Lakdim après avoir pris la place d’une otage dans le Super U de Trèbes.
Il n’ya a guère eu qu’un candidat de La France Insoumise (LFI) aux législatives de juin dernier (4e circonscription du Calvados), le délirant militant antinational Stéphane Poussier, pour oser se réjouir officiellement sur les réseaux sociaux de la mort de cet officier de gendarmerie. Il a été mis en garde à vue hier pour « apologie du terrorisme »: « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse. Là, c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins », avait-il notamment écrit.
Propos dénoncés aussitôt officiellement avec force, comment pouvait-il en être autrement, par les instances de LFI. Pour autant, il convient de noter que les dirigeants de LFI, dans leur hommage rendu ensuite au lieutenant-colonel Beltrame, ne sont pas parvenus une seule fois, peut-être pour ne pas se mettre à dos, telle une Danielle Obono, le vote islamo-gauchiste des banlieues, à prononcer le mot France ou patrie, ce qui est très révélateur. «Honneur terrible : donner sa vie pour sa mission au service des autres. Beltrame, héros de la condition humaine» a twitté Jean-Luc Mélenchon. « Terrible nouvelle. (Arnaud Beltrame) est mort pour défendre les valeurs de la République» a renchéri Alexis Corbière….
Une gêne que n’a pas eu le père Dominique Arz, aumônier national de la gendarmerie. Interrogé sur le site de Famille Chrétienne , il relève que l’action de ce gendarme est « un bel exemple de service de la patrie. D’abord par ce qu’était sa vie et l’excellence de son service en tant qu’officier. Un service qui est allé jusqu’au sacrifice suprême, c’est-à-dire de donner sa vie pour sauver. Le métier des gendarmes, ce n’est pas seulement de faire respecter la loi pour le bien commun de tous. C’est aussi accepter de donner sa vie pour ce service. Cet exemple qui vaut pour les gendarmes vaut aussi pour tous les Français.»
Ce qui est tout aussi certain c’est qu’à l’heure ou nous écrivons ces lignes, Radouane Lakdim est célébré comme un martyr par un certain nombre d’habitants des banlieues plurielles, élevées au rang de laboratoire du vivre-ensemble par les inconscients et /ou les lâches qui se succèdent à la tête de notre pays depuis quarante ans.
Agressés pour certains d’entre eux par des jeunes, selon la terminologie politiquement correcte, lors de leur passage dans la cité la cité Ozanam de Carcassonne où vivait Radouane Lakdim, les journalistes du Parisien dépêchés sur place ont rapporté des témoignages assez…surréalistes auprès de ceux qui ont cotôyé Lakdim. « Un mec nickel , dit l’un d’eux. Une voisine, qui connaît très bien la famille, le décrit comme quelqu’un de calme , de sympathique , avec toujours un mot gentil pour les autres. » « C’est vrai, il était religieux mais ça ne fait pas de lui un criminel. On ne sait pas ce qui lui est passé par la tête… , lâche l’un de ses amis. »
Ce que l’on sait pour le coup c’est qu’en juillet 2017 15 000 personnes étaient inscrites au Ficher dit des radicalisés, ils seraient près de 19 000 aujourd’hui dont 3 000, considérés comme les plus dangereux, les plus susceptibles de basculer dans la violence terroriste, sont soumis à une étroite surveillance. Radouane Lakdim ne faisait pas partie de ce noyau dur, avait su se faire oublier: le procureur François Molins a précisé que les services de renseignement n’avaient identifié chez lui aucun signe « pouvant laisser présager d’un passage à l’acte. »
Or, nous l’avons dit, la France ne possède pas les effectifs nécessaires pour surveiller tous les terroristes potentiels. Valeurs actuelles rapportait l’année dernière les propos d’un officier de la DGSI : « Pour suivre sérieusement une seule personne, il faut au moins une équipe pour le jour et une pour la nuit. Mais aussi des véhicules pour faire des filatures, des moyens techniques pour faire des écoutes administratives. On arrive vite à quinze ou vingt policiers pour suivre une personne. Autant dire des moyens gigantesques.»
C’est dans ce contexte que Christophe Castaner, Secrétaire d’Etat aux Relations au Parlement, précisait hier sur Europe 1 que « 258 adultes Français sont en Syrie et susceptibles de revenir » et qu’il « (valait) mieux les accueillir, les suivre, les emprisonner lorsque des actes criminels ont été commis, pour faire en sorte que l’on puisse identifier le risque »!
Invitée de Jean-Jacques Bourdin ce matin sur RMC-BFMTV, Marine Le Pen a rappelé que seul les députés Front National avaient demandé l’expulsion des immigrés radicalisés, vœu dénoncé alors par les élus LR… Dans une tribune publiée hier sur le site du Figaro , Thibaut de Montbrial notait aussi que « pendant que la France est engluée dans ses pudeurs mortifères, le Parlement norvégien vient d’adopter, à la quasi-unanimité, le principe de la déchéance de nationalité pour les condamnés pour terrorisme qui disposent d’une autre nationalité. Voilà qui nous aurait été bien utile pour empêcher certains de revenir en France ou pour en éloigner d’autres. »
Le 20 avril dernier, dans l’émission 15 minutes pour convaincre diffusée sur France 2 et France Inter, la présidente du FN avait insisté sur la nécessité impérieuse d’« expulser les imams étrangers qui prêchent la haine », « tous les étrangers vivant sur notre territoire et qui ont un lien avec le fondamentalisme islamiste » et « l’intégralité des fichés S étrangers. Pourquoi garder sur notre territoire des bombes potentielles ? ». Elle pointait la mollesse des partis adversaires du Front National, du programme d’Emmanuel Macron dans la lutte « contre l’insécurité et le terrorisme », sujets « absents » du débat (présidentiel) et pour lesquels « rien n’a été fait». Nous en voyons aujourd’hui les terribles résultats, constate Bruno Gollnisch. Que de laxisme révoltant, d’aveuglement, de temps perdu et de vies sacrifiées!
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