mardi 25 septembre 2018

S’estimant humiliée, Theresa May n’exclut pas un Brexit sans accord

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EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
De retour de Salzburg où se tenaient des négociations entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni à propos du Brexit, le Prremier ministre britannique n’a pas caché sa déception, suite au rejet du « plan de Chequers » pourtant difficilement négocié avec son parti. A six mois de la date butoir que se sont fixés les protagonistes pour la mise en place du Brexit, aucun accord n’a été trouvé. La pierre d’achoppement semble bien être la résurgence d’une frontière entre l’Ulster et l’Irlande que l’Union Européenne veut éviter en proposant le maintien de l’Irlande du Nord dans l’Union. Un démembrement inacceptable pour Londres qui refuse une situation même provisoire dans laquelle le régime douanier serait différent en l’Irlande du Nord et dans le reste du pays.
Et quels étaient les principaux axes du plan de Chequers ?
Le gouvernement de Theresa May proposait de créer une zone de libre-échange encadrée par un ensemble de règles communes pour les biens et les produits agro-alimentaires. Le plan proposait aussi le maintien de normes communes entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni, l’abandon des politiques communes en matière d’agriculture et de pèche, et l’abandon de la libre circulation des personnes afin de pouvoir reprendre le contrôle de sa politique migratoire.
Mais quelle issue politique est possible pour sortir de cette impasse ?
Les partisans d’un second référendum se mobilisent. Après le maire de Londres Sadiq Khan, les anciens premiers ministres Tony Blair et John Major souhaitent une nouvelle consultation populaire qui éviterait un divorce avec l’Union Européenne jugé désordonné et coûteux. Mais seul le parti libéral-démocrate de Vince Cable s’est prononcé clairement pour cette solution qui recueille pourtant officieusement l’approbation d’un certain nombre de chefs d’Etat européens, dont le Premier ministre maltais Joseph Muscat qui s’est publiquement exprimé sur la question. Mais pour le moment Theresa May y est fermement opposée.

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