Muriel Pénicaud, ministre du Travail, vient de s’en prendre aux entreprises de bâtiment qui ont fermé leur activité. Elle les taxe de “défaitisme” (c’est curieux – vous ne trouvez pas ? – ce petit côté 1940, avec des ministres du Front populaire, pardon d’Emmanuel Macron, critiquant la population pour “défaitisme”, alors que ladite population essaie seulement de se “dépatouiller” au milieu des ordres et contre-ordres, parmi les ruines qu’a laissées un gouvernement anti-national et imprévoyant!). Mais, surtout, elle les accuse de manquer de civisme :
Les entreprises qui se disent que l’État paiera et qu’elles n’ont pas à travailler ne sont pas dans une attitude de civisme.
Peut-être faut-il informer Mme Pénicaud que son grand patron a, peu de temps auparavant, insulté la population française qui ne s’était pas assez vite calfeutrée (après lui avoir dit qu’elle pouvait aller voter sans problème pour le premier tour des municipales).
Et peut-être faut-il aussi lui apprendre qu’une entreprise n’est pas seule au monde: quand ses fournisseurs ou ses clients ferment leurs portes, on serait vraiment curieux de savoir comment elle peut faire pour continuer à travailler !
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