« On n’est plus au Moyen-Âge ! » c’est ce que l’on entend quelquefois émettre par d’orgueilleux ignares persuadés que civilisationnellement notre temps est bien supérieur à celui de Saint Louis, de Saint Thomas d’Aquin et des bâtisseurs de Notre-Dame, assimilé à une période obscurantiste et barbare. Comme si, pour ce qui est de la barbarie, notre monde n’en avait pas atteint les sommets ! Et voici que, malgré toutes les avancées des sciences et des recherches dans tant de domaines, un méchant virus, se propageant sur tous les continents, vient donner une grande gifle à l’orgueil de l’homme moderne.
En première analyse, les dégâts meurtriers du corona ne semblent pas être dans l’ordre de la rançon du progrès comme l’explosion de Fukushima ou nombre de maladies. Néanmoins, d’ores et déjà, bien des questions se posent sur l’irruption de ce virus.
L’explication par le fait que des animaux vendus sur les marchés chinois, ou encore d’autres espèces, en aient été porteurs et transmetteurs, n’est qu’une hypothèse. Peut-être trop commode. Non, la pandémie ne vient pas forcément du gentil panda. Je n’ai pas été sans noter que le dictateur Xi Jinping, honoré comme un Mao vivant, a émis quelques curieuses phrases sur la nécessité de renforcer la sécurité et la surveillance des laboratoires de recherche bactériologique. Ces laboratoires sont souvent militaires. Cela n’induit pas nécessairement que le méchant corona se serait échappé de l’un d’entre eux.
Mais à voir les ravages déjà causés par le corona, on ne peut qu’être effrayé par ceux qu’engendreraient quelques autres virus cultivés dans les centres de fabrications de ce que l’on désigne dans le langage militaire comme des « A.B.C » (Armes bactériologiques et chimiques). Aussi terrifiantes par leurs effets que les bombes nucléaires, elles constituent les gisements les plus exterminateurs pour les terrorismes et d’emploi plus facile.
Comme on le voit, en effet on n’arrête pas le progrès…
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