lundi 1 juin 2020

Tollé mondial du monde scientifique contre l'étude publiée par “The Lancet” contre l'hydroxychloroquine.

Source : https://www.upr.fr/

La revue The Lancet a publié le 22 mai une étude de 4 médecins (Mehra, Desai, Ruschitzka et Patel) sous le titre, traduit en français, de «Hydroxychloroquine ou chloroquine avec ou sans macrolide pour le traitement de COVID19 : une analyse du registre multinational».

L’intégralité de cette publication est disponible en anglais ici.

22 mai 2020 : la revue The Lancet publie une “étude rétrospective” de 10 pages qui conclut à la nocivité de l’usage de la chloroquine contre la Covid

Cette étude publiée dans le Lancet ne repose pas sur des essais cliniques « randomisés » où les traitements évalués sont administrés à des groupes de patients aux caractéristiques comparables, constitués de façon aléatoire. Elle repose encore moins sur les études dites « en double aveugle », où ni l’équipe médicale ni le patient ne savent quel traitement reçoit ce dernier.

Les détracteurs du Professeur Raoult lui reprochent de ne pas appliquer ces deux grands principes de toute étude scientifique irréfutable aux études qu’il publie sur ses malades.

Mais l’étude publiée par le Lancet ne les applique pas davantage.

Elle est même plus contestable encore dans son principe car les études publiées par l’IHU Méditerrannée du Pr Raoult ont au moins le mérite de dresser des cas individuels de malades, suivis dans son service, et dont on connaît toutes les caractéristiques de façon certaine (profil médical, stade de l’infection au moment de la prise en charge, facteurs de comorbidité, dosages précis administrés, etc.)

L’étude publiée par le Lancet est, quant à elle, dite « rétrospective ».

Cela signifie qu’elle se fonde sur une compilation statistique de dizaines de milliers de dossiers médicaux électroniques (“big data”) réalisée par une mystérieuse petite société baptisée “Surgisphere“, totalement inconnue du monde médical.

Les auteurs assurent que toutes ces données proviennent de 671 hôpitaux situés sur tous les continents. Ils affirment avoir rassemblé plus de 96 000 dossiers de patients hospitalisés pour Covid-19 entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020, parmi lesquels certains recevaient de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine seules, ou associées avec des macrolides (des antibiotiques) dont l’azithromycine.

L’étude publiée ne mentionne aucun nom, ni d’hôpital, ni de patients, et plus généralement aucune donnée précise permettant de s’assurer de la réalité, de la fiabilité, de la pertinence et de la comparabilité des dossiers ainsi intégrés dans la base statistique.

Comme on le sait, cette étude statistique a conclu que ces molécules seraient inefficaces, voire dangereuses, en augmentant le risque d’arythmie cardiaque et de décès (jusqu’à +30% !) chez certains malades hospitalisés.

Les grands médias occidentaux ont aussitôt donné à cette conclusion un retentissement mondial, comme s’il s’agissait d’une étude tranchant définitivement la question.

Ce qui a conduit quelques autorités – l’OMS et le gouvernement français notamment – à prendre, immédiatement et sans autre forme de procès, des mesures d’interdiction de l’hydroxychloroquine dans le traitement de la Covid-19.

27 mai 2020 : le gouvernement français interdit l’usage de l’hydroxychloroquine contre la Covid-19, les médias français se déchaînent contre le seul Professeur Raoult

Au lendemain de cette publication, le ministre de la santé, Olivier Véran, a saisi le Haut Conseil de la santé publique « pour qu’il l’analyse et [lui] propose (…) une révision des règles dérogatoires de prescription ».

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