mercredi 4 novembre 2020

« Quand on pense mal, on agit mal ! Confinement débile, surveillance par drones, criminels libérés… » L’édito de Charles SANNAT

 

 par  | 4 Nov 2020 |

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Gérald Darmanin porte une nouvelle loi sur la sécurité, encore une me direz-vous.

Plus on fait de loi sur la sécurité, et plus c’est le bazar dans ce pays.

D’ailleurs ce pays n’est plus qu’un immense foutoir, un immense foutoir, parce que la pensée de tous ceux qui dirigent, gauche ou droite, journalistes comme « intellectuels » est également un immense foutoir.

Quand on pense mal, on agit mal.

C’est exactement ce qu’il passe.

Hier vous aviez l’exemple de notre gouvernement, qui comme les autres, pense aussi mal et qui est en train de s’enferrer dans des fermetures de commerces stupides intellectuellement, inutiles sanitairement, et dramatiques économiquement. Ce n’est pas un hasard. C’est l’aboutissement d’un processus d’années de mauvaises pensées des classes dirigeantes et médiatiques de ce pays.

Aujourd’hui je vais vous parler de la surveillance par drones et de l’interdiction de filmer des policiers ou des gendarmes qui est une interdiction qui n’a rien à voir avec la protection de nos forces de l’ordre mais avec le fait de cacher la répression, les bavures, et disons-le les excès de forces des « forces de l’ordre ».

Il est parfaitement possible de donner le droit de filmer pour surveiller le bon emploi et le bon usage de la force ce qui est tout de même un des fondements de la démocratie et de l’état de droit, en floutant les visages des agents concernés, sauf pour les enquêteurs. Et filmer n’a rien à voir avec le fait de diffuser sur les réseaux sociaux par exemple l’adresse d’un policier ! Pour les gendarmes, c’est plus facile de connaître leurs adresses puisqu’ils habitent… dans la gendarmerie ! Un jour l’Etat fera des « policeries » pour loger ses policiers de manière sécurisée quand ils seront trop nombreux à se faire assassiner, mais nous n’y sommes pas encore, mais au rythme où vont les choses cela viendra et l’on fera une nouvelle, nouvelle, nouvelle loi sur la « sécurité ».

On veut tout filmer, tout interdire… et on libère, on rappelle à la loi, on ne sanctionne pas !

Alors on veut déployer des drones, flash-baller les manifestants, asperger de gaz lacrymogène, utiliser la reconnaissance faciale, mais… on laisse les black-blocks instrumentalisés venir casser les mouvements sociaux.

Alors on veut déployer des drones, mais on ne fait que des simples rappels à la loi.

Alors on veut déployer des drones mais on criminalise la fessée, et de vous à moi, ce pays manque clairement collectivement de paires de baffes. Pas de fessée pour les gosses, mais on peut éborgner les manifestants, on peut gazer du lycéen, ou aligner les mains sur la tête du gamin, pas de problème.

Alors on veut déployer des drones mais on libère les prisonniers.

Alors on veut déployer des drones mais on laisse rentrer des centaines de milliers de migrants pas toujours aimables ni sympathiques.

Alors on veut déployer des drones pour emmerder, surveiller, et contrôler les braves gens alors qu’on laisse la société se faire pourrir par de sombres cons dangereux.

Alors je vais vous dire, je suis comme vous, comme chacun de vous.

Je ne supporte plus leur manière de penser et de faire

Je ne supporte plus la manière de penser et d’agir des gus qui nous dirigent depuis 30 ans et qui portent sur eux la mollesse, l’hypocrisie, la couardise, la lâcheté, la bêtise et aussi une forme de cynisme et de volonté destructrice de ce tout ce qui faisait un pays extraordinaire.

Médiocratie, démagogie, égalitarisme stupide, socialisme dévoyé, libertés rognées et détruites, nous ne sommes plus que l’ombre de nous-mêmes.

La première cause de ce naufrage collectif n’est pas ceux qui nous dirigent, même si ce sont les premiers des coupables, la cause première, c’est la mauvaise pensée.

La mauvaise pensée est facile à voir, c’est celle qui consiste à vous faire prendre des vessies pour des lanternes, un homme pour une femme, un bourreau pour une victime, un terroriste égorgeur de la pire espèce pour un brave migrant, le mal pour le bien, les ténèbres pour la lumière, l’assistanat pour la nécessaire solidarité, le socialisme pour un progrès, l’absence de liberté pour la sécurité, du rap pour du Mozart etc, etc…

Quand vous vous demandez ce que vous pouvez faire pour que les choses changent, n’attendez pas de moi que je vous dise de monter sur des barricades les armes à la main, d’abord je n’aurai pas le droit de le faire sans évidemment tomber sous le coup des « incitations à la haine », mais surtout, surtout, je ne le pense pas une seule seconde et je vais vous dire pourquoi !

Parce que l’on ne gagne jamais une guerre sans vouloir dès le départ gagner les cœurs.

On gagne une guerre quand on est capable de gagner la paix et pour gagner la paix il faut attirer les âmes.

Certains pensent qu’ils gagneront contre l’islamisme avec des idées aussi creuses que la République ou la Laïcité ! C’est dur à dire, mais il faut le dire, on ne répond à la demande et au besoin de religion que par la religiosité et la laïcité ne sera jamais une religion avec un dieu. Nos laicards devront donc choisir un dieu, et cela va les rendre fous…

Alors le combat, le vrai, n’est pas un combat les armes à la main même si parfois, ce dernier est inévitable comme ce fut le cas bien évidemment contre les forces nazi lors de la dernière guerre mondiale et comme ce sera le cas contre l’islamisme.

Le véritable combat est celui des idées, car ce sont les idées qui soulèvent les hommes, mobilisent les nations, soulèvent des montagnes, ce sont les idées qui construisent le monde, et les idées viennent de la pensée.

Quand vos pensées sont mauvaises, alors vos idées sont mauvaises.

Si vous vous demandez donc, ce que vous pouvez faire, combattez toutes les mauvaises idées qui s’expriment. Toutes !

Ne laissez aucun répit à la bien-pensance, ne tolérez aucun propos sur « l’intersectionnalité » et autres conneries de ce genre.

Aimez sincèrement les autres, ne rejetez personne, mais combattez férocement chaque mauvaise pensée. C’est à ce niveau-là que se joue la réalité de la bataille et de la victoire, car combattre les mauvaises pensées, c’est reformater le logiciel de chacun et cela passe par la nécessité de détruire la pensée progressiste socialiste mortifère qui nous mène dans le mur depuis 40 ans. Et cette pensée nous mène tous, je dis bien tous, noirs, jaunes, blancs, verts et marrons, déjà là comme nouveaux venus, vers l’abîme et qui va faire le malheur de tous, et ces malheurs viennent de commencer à s’abattre sur notre nation.

Ce n’est que le début.

Il faut gagner la guerre de la bonne pensée et la bonne pensée est la pensée juste et chacun de nous doit être le porteur et le défenseur de cette pensée juste, humaniste, bienveillante mais également sûre d’elle, forte, inébranlable.

Pour vous le dire autrement, ne laissez plus les « autres » dire des conneries et si vous devez vous fâcher, fâchez-vous. Le temps et les faits se chargent toujours à travers la réalité de ramener les mauvais penseurs à la raison, mais il ne faut pas hésiter à les aider un peu !!

Vaste programme.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

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