L'avis de Jean-François Touzé
En annonçant ce jeudi, à l'occasion d'un déplacement de pure communication au col du Perthus, principal point de passage entre l'Espagne et la France, son intention de doubler les effectifs de sécurité chargés de la surveillance des frontières afin de lutter contre l'immigration clandestine, et de proposer aux instances européennes une "refonte de Schengen", Emmanuel Macron revêt à nouveau son habit préféré : celui du marchand de sable.
Où pourrait-il en effet trouver les 2 500 policiers, gendarmes et militaires nécessaires pour tenir sa promesse, alors que, débordés par la multiplication de leurs missions et par l'étendue de leurs tâches dans une France abandonnée à la racaille, aux égorgeurs et aux barbares, les forces de l'ordre ont déjà atteint l'extrême limite de leurs capacités ?
Combien de réunions à Bruxelles, Berlin, Rome, Madrid faudra-t-il organiser pour convaincre nos partenaires européens, tous immigrationnistes, d'entamer le début de commencement de l'ébauche d'une réflexion sur la circulation des migrants ?
Dans le même temps le Président de la République refuse toute idée de révision constitutionnelle qui permettrait de faire entrer une réelle législation de guerre contre le tsunami migratoire et l'offensive islamique dans notre arsenal judiciaire et administratif par la mise en œuvre de mesures d'exception.
La lutte contre l'islamisme et son courant porteur - l'immigration - exige une vision globale et une volonté brutale. Tout le reste est poudre aux yeux et poussière d'aspartame.
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