L'avis de Jean-François Touzé
Avant même que ne se referme officiellement la parenthèse Trump, Joe Biden, Président élu par la fraude, les libéraux, l'extrême gauche et les médias, annonce clairement la couleur: la nouvelle administration fera du retour du leadership US, par la réaccentuation de la politique wilsonienne, une priorité pour les quatre ans qui viennent.
Non que Donald Trump ait faibli dans cette volonté qui est partie intégrante de la structure ADN des États Unis et transcende les clivages Républicains/Démocrates. Sa politique commerciale agressive vis à vis de l'Europe, son application rude des principes et des lois exorbitants qui permettent aux USA de poursuivre partout dans le monde et de condamner toute personne comme toute société susceptibles d'enfreindre les mesures unilatéralement décidées à Washington, n'ont pas été en rupture avec les méthodes de ses prédécesseurs.
Au moins Trump eut-il le bon goût de ne pas déclencher de guerre, vertu dont il convient de le créditer, et d'avoir su mettre au pas l'Etat profond qui est le contraire de l'Amérique profonde.
Pour Joe Biden, et bientôt sans doute pour Kamela Harris, ce sera donc "back to imperalism as usual".
Guider le monde cela signifie continuer et élargir l'entreprise d'écrasement des libertés nationales par le renforcement des agences internationales comme le FMI et le contrôle absolu des organisations multilatérales. C'est continuer et élargir le processus de domination des peuples européens entamé en 1919 et triomphant depuis 1945. C'est continuer et élargir l'offensive de destruction des identités et d'abord de l'identité européenne. Par tous les moyens : migratoires, sous-culturels, politiques, économiques, sociétaux et droitdel'hommistes.
Guider le monde c'est affaiblir les systèmes politiques encore indépendants et détruire les ressources de résistance immunitaire.
Guider le monde c'est jouer de toutes les rivalités locales pour demeurer seule citadelle stable au milieu des ruines
Guider le monde c'est imposer la pax americana par la persuasion, par l'intimidation, par la ruse, par la brutalité, par la propagande armée de l'OTAN, par les attaques sous faux-pavillon, par les bombes éventuellement, par la financiarisation des économies et par la désindustrialisation de l'Europe.
Au moins, nous voilà prévenus.
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