L’actualité étant tout entière consacrée au virus, ses tests, ses mutations, ses vaccins, ses contaminés, ses réanimés, ses morts et, maintenant, ses médecins virés pour cause de dissidence et de médecine politiquement incorrecte, cela permet d’ignorer les sujets graves. Parmi eux, une immigration qui s’avère inassimilable et risque, à court terme, de nous exploser à la figure comme une bombe.
C’est Le Figaro qui dégoupille, en ce mardi matin, et titre sur « La France menacée par une vague migratoire afghane ».
Alors que les Afghans privilégiaient, jusqu’ici, la Suède, l’Allemagne et le Royaume-Uni comme terres d’élection, ils se tournent maintenant en masse vers la France. « Les chiffres de l’Office de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) sont catégoriques », nous dit Le Figaro : « Le nombre de primo-demandeurs d’asile a été quasiment multiplié par cinq en cinq ans dans l’Hexagone, propulsant le pays à la première place de ce triste classement en 2019, devant l’Albanie, la Géorgie et la Guinée. » Ce sont les Afghans, qu’on retrouve en masse dans les camps de migrants du nord de Paris – plus de 90 % dans le camp de Saint-Denis démantelé récemment -, eux aussi, qui posent le plus de problèmes.
Tout d’abord, nous dit-on, ils ne forment pas une communauté soudée. « Les Pachtounes ne se mélangent pas avec les Hazaras ou les Tadjiks », et non seulement ils ne se mélangent pas, mais ils se combattent. Bagarres, rixes sanglantes, rivalités sur le marché de la drogue… « Il y a trois ans, le long du canal Saint-Martin, il y avait les tentes des Hazaras sur une rive, et les Pachtounes de l’autre », confie Karim Pakzad, un chercheur associé à l’IRIS.
La population des migrants a changé. Autrefois constituée majoritairement de jeunes issus des grandes villes, ce sont aujourd’hui en masse des jeunes « issus de petites communes frontalières avec le Pakistan, au sud-est de l’Afghanistan ». Ils sont Pachtounes, proches des talibans, nés dans la guerre et nourris par elle. Surtout, ils sont les enfants du « dernier pays de l’Orient médiéval », dit Georges Lefeuvre, un autre chercheur associé à l’IRIS. Alors, imaginer « chasser les talibans, développer la démocratie là-bas, le droit des femmes », ce sont autant de « belles intentions onusiennes » sans fondement. D’ailleurs, ajoute-t-il, « pour eux, les talibans sont presque les “moins pires”. Dans les campagnes, les femmes sont déjà voilées. Quand ils étaient au pouvoir, leur système judiciaire était simple mais fonctionnait. Pas celui de l’État. »
Pour ces jeunes Afghans, la plongée dans notre France est « un choc civilisationnel et culturel » insurmontable. Tout ce que nous sommes leur est aussi incompréhensible qu’intolérable. « Ces jeunes ruraux (75 à 78 % de la population afghane est d’origine rurale) sont déjà en décalage avec les grandes villes comme Kaboul. Donc imaginez en France, pays laïque, avec une liberté de croyance » , dit Karim Pakzad.
On imagine très bien, hélas. Car si « les connexions avec le terrorisme existent peu chez les Afghans », nous disent les chercheurs (Daech, notamment, étant détesté pour ses attentats sanglants commis sur le terrain), on les retrouve en revanche souvent chez les loups solitaires, auteurs et zélateurs des attaques au couteau. De même, de jeunes Français d’origine afghane ont été condamnés récemment pour « apologie du terrorisme » après s’être réjouis, sur les réseaux sociaux, de la décapitation de l’enseignant Samuel Paty. Et le pire, sans aucun doute, est à venir…
Marie Delarue
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