Mais assez d’humiliation, cette année devrait être celle de la revanche, puisque la candidate sélectionnée par la France possède au plus haut point la qualité essentielle pour accéder à cet honneur : le sens de la provocation !
En effet, un examen sommaire tend d’abord à faire penser que la majorité des ancêtres de Barbara Pravi seraient européens. Elle a même choisi comme nom de scène celui d’un grand-père serbe ! Espérons qu’un journaliste de Mediapart ne le retrouve pas dans les troupes de Milošević !
Ensuite, on constate avec étonnement que ce n’est ni une femme à barbe, ni un homme à seins, ni une transgenre, ni intersex, ni drag queen, ni… bref, une femme.
Et le côté disruptif de cette candidature apparaît plus encore quand on voit qu’il n’est pas envisagé de confier sa tenue de scène à Jean-Paul Gaultier ; nous privant ainsi douloureusement d’un déguisement de cosmonaute, de scaphandrier ou d’un corset orthopédique bi-entonnoirs mammaires à éclairage LED intégré. Quelle mortifiante défaite pour le bon goût français…
Dernière provocation, sans doute la plus innovante : la candidate de la France a décidé de chanter… en français. Et, pis encore, avec des paroles qui ont un sens, même si, dans le milieu du show-biz, on murmure qu’Aya Nakamura pourrait être chargée de son coaching en scansion.
Alors, vas-y, Barbara, toute la France est derrière toi !
Richard Hanlet
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