C’est le choix du gouvernement d’Emmanuel Macron. Il faudra vous en souvenir.
Il faut appeler un chat, un chat. Et le CER ne se dérobera pas face au scandale que le pouvoir est en train d’organiser dans les hôpitaux.
Une évolution sanitaire pire que ce qu’on attendait. Si les contaminations ne baissent pas (et elles n’en prennent pas le chemin), les hospitalisations et besoins en soins critiques vont rapidement devenir insupportables. Une réunion de crise à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, tenue samedi 27 mars, fait part de projections à courte échéance, avec des chiffres jamais atteints en Île-de-France.
Ces projections sont fiables, affirment plusieurs médecins qui ont participé à la visioconférence de crise. Si un confinement dur ne se met pas en place très rapidement, c’est-à-dire au 1er avril, le nombre d’hospitalisations, chaque jour en Île-de-France, pourrait s’élever à 230 contre 120 aujourd’hui.
Si un confinement strict entre en vigueur au 1er avril, le pic sera atteint le 12 avril avec un nombre de malades en réanimation s’élevant à 3 470, selon ces projections.
« Tout cela veut dire 400% du capacitaire normale de la réanimation, Sachant qu’il y a en même temps la traumatologie, la cancérologie qui tournent. Pour être très concrets, on a programmé la fermeture de la moitié des blocs. Il y a des chirurgies où c’est facile, telle une prothèse de hanche, ou une vésicule biliaire. Mais ce n’est pas ce choix là qui va devoir être fait, c’est celui entre deux patients cancéreux, qui au lieu d’être opérés auront de la radiothérapie et c’est ça qu’on ne veut pas« , témoignait l’infectiologue Gilles Pialoux, mardi matin sur France Inter.(Ne manquez pas de relire nos deux articles suivants : https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2021/03/09/il-est-urgent-de-rester-en-bonne-sante/ et aussi https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2021/03/16/la-gestion-actuelle-de-la-pandemie-constitue-une-bombe-a-retardement-en-cancerologie/ ).
Il regrette d’ailleurs « l’éclipse » du gouvernement sur les avis scientifiques : « Depuis janvier, on a des décisions politiques qui n’ont aucune cohérence scientifique !«
Pour le professeur Bertrand Guidet, chef de service de réanimation à l’hôpital Saint-Antoine, « si on attend un peu, c’est-à-dire un confinement le 8 avril, le pic serait autour du 19 avril avec des chiffres vertigineux, plus de 4 000 personnes en réa en Île-de-France, on parle de 4 400 malades et donc clairement, on ne sera pas capables de faire face à la demande…On admettra seulement en réanimation les malades dont on pense qu’ils vont le plus en bénéficier. Que fait-on des autres ?« , demande le professeur Guidet. « Nous ne souhaitons pas, nous, en tant que professionnels, en tant que réanimateurs, assumer seuls la responsabilité de telles situations extrêmes ».
Même en déprogrammant au maximum, même en prenant en charge avec des oxygénations à très haut débit dans des salles autres que de réanimation,
les médecins le savent, il faudra alors faire des choix.
Car la politique sanitaire actuelle voulue, décidée et organisée par Emmanuel Macron et ses sbires aboutit nécessairement à restreindre l’accès à la réanimation à des patients qui auraient pu en bénéficier. Ceci est très éloigné des règles élémentaires de l’éthique, qui préconisent que l’admission en réanimation soit évaluée au cas par cas, dans le seul intérêt du patient. Au contraire, la situation actuelle tend vers une priorisation, autrement appelée « tri », qui consiste, lorsqu’il ne reste qu’un seul lit de réanimation disponible mais que deux patients peuvent en bénéficier, à décider lequel sera admis (et survivra peut-être) et lequel ne sera pas admis (et mourra assez probablement).
C’est bien vers cela que nous nous dirigeons aujourd’hui, alors qu’une nouvelle réunion secrète du cabinet noir de l’Elysée (pompeusement appelé Conseil de défense) doit prendre de nouvelles décisions en la matière mais que, parallèlement, la vaccination piétine toujours. Sur ce dernier point d’ailleurs, l’opinion du professeur Pialoux cité plus haut est aussi critique que la notre, énoncée à de nombreuses reprises : “La vaccination est la porte de sortie. Le problème c’est qu’elle s’est éloignée, probablement par une incompétence européenne dans la commande et par des événements imprévisibles, le poids de ces variants, et puis ce problème de doses caricatural sur le terrain.”
Non seulement l’Union européenne est bien une association de malfaiteurs (ainsi que nous l’affirmons depuis si longtemps) mais nos dirigeants politiques sont des assassins. Mai 2022 approche…
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