Les économistes étaient presque unanimes : la mondialisation devait multiplier la création de richesses au profit de tous. Après plusieurs décennies d’échanges commerciaux internationaux, de capitaux et d’hommes en mouvement, le compte est loin d’être positif pour les Français.
Le pays accuse une lente perte de souveraineté et une désindustrialisation conduisant à un chômage de masse et une précarisation de la société. La souffrance au travail est devenue un quotidien acceptable pour de plus en plus de Français, pris en étau entre la course à la productivité des entreprises et le poids des coûts structurels d’un pays endetté. Une situation que la crise sanitaire du Covid n’a fait qu’aggraver en révélant ce qui n’était encore visible que pour les plus avertis.
Laurent Izard, normalien et agrégé d’économie, présente son dernier ouvrage « A la sueur de ton front » aux éditions de L’Artilleur. Il achève le mythe de la mondialisation heureuse et offre des pistes pour réinventer une organisation internationale où notre nation n’aurait ni à renoncer à sa souveraineté, ni à la résilience, ni à l’éthique.
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