samedi 16 juillet 2022

Pénurie de main d’œuvre dans la restauration : « Plutôt que de vouloir régulariser des sans-papiers, payez mieux ! » (MàJ)

 

L’Umih, principal syndicat patronal de l’hôtellerie-restauration, s’apprête à signer une convention avec le gouvernement tunisien pour faciliter la venue de jeunes de ce pays désireux de travailler comme saisonniers dans le secteur.

BFMTV

13/05/22

Des négociations entre l’Umih, le ministère de l’Intérieur et l’équivalent de Pôle emploi en Tunisie seraient en cours afin de faire venir une main-d’œuvre locale en renfort cet été. Demandeurs d’emploi, les saisonniers tunisiens auraient “exactement les mêmes contrats que les Français”, atteste Thierry Deniau, coprésident de l’Umih de l’Aude. Un transfert de main-d’œuvre qui pourrait attiser la colère de plus d’une personne. Thierry Deniau précise que “ça peut faire du bruit oui, mais on ne peut pas faire autrement si nos salariés ne reviennent pas”.

Ce projet d’embauche, Pascal Pedrak le voit surtout comme “un bruit de couloir” et rien de plus à ce stade. En tout cas, les deux hommes s’accordent sur un point, il est impératif d’aller vers une refonte du métier pour le rendre à nouveau attractif.

(…)

L’Umih et les syndicats sont formels, le métier n’est plus attractif et il faut agir. “Il faut faire une refonte. On a besoin d’avoir un suivi social important dans les établissements, c’est clair que ça fera revenir les saisonniers” avance Thierry Deniau. De nombreux points seraient à revoir et le co-président de l’Umih de l’Aude les a bien en tête : “Il faut travailler en amont sur le social, avoir des parrains pour nos saisonniers, il faut les accompagner et les former”.

Cette refonte offrirait alors peut-être un nouvel espoir aux saisonniers. “Si on arrive à avoir des salariés saisonniers formés en hiver et récupérés au mois de mars, on aura tout gagné” le responsable audois. Le projet de refonte serait en discussion mais “à ses balbutiements” selon Pascal Pedrik.

Mais pour Thierry Deniau, “si l’on va bel et bien chercher des salariés étrangers, ce sera un échec pour nous. Ça voudra dire qu’on n’a pas su convaincre et que l’on n’a pas fait ce qu’il fallait”.

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