mercredi 14 septembre 2022

Une école effondrée

 Le tableau de l’école est des plus sombres : l’effondrement du niveau scolaire est de plus en plus difficile à nier ; un nombre croissant d’établissements scolaires ont basculé dans la violence et l’insécurité ; l’islamisation y progresse de façon spectaculaire. Par ordre d’importance croissante, les causes de cette évolution catastrophique sont au nombre de cinq.

  • La cogestion avec les syndicats

La première cause de l’effondrement de l’école est que l’appareil de l’éducation nationale est hors de contrôle : personne en effet n’a d’autorité sur un système qui est cogéré avec les syndicats d’enseignants.

Ni les autorités politiques et administratives ni les directeurs d’établissements scolaires ne disposent d’une autorité réelle et effective sur les enseignants et le fonctionnement concret des classes. Les enseignants eux-mêmes pâtissent finalement de cette situation d’incurie : en dépit de leur corporatisme, ils sont seuls et livrés à eux-mêmes dans leur classe, sans soutien de l’administration ni de leurs collègues.

  • La destruction du principe d’autorité 

La deuxième est que mai 68 a ruiné le principe d’autorité des adultes sur les enfants, que ce soit dans les familles ou à l’école. Dans ces conditions, les enseignants qui ne disposent pas d’un charisme et d’une forte autorité personnelle vivent de plus en plus souvent l’enfer. Dans la même logique, le système fait preuve d’un laxisme sans limites face aux élèves nocifs, délinquants ou hostiles. Les bons élèves à l’inverse, « les bouffons », sont moqués, harcelés et agressés.

  • La politique du bac pour tous

Le choix de faire accéder la quasi-totalité d’une classe d’âge à des études prolongées, au nom de l’objectif d’égalité et de la démocratisation, est la troisième cause de l’effondrement. Grâce à la suppression des processus de sélection, qu’il s’agisse de l’entrée en 6e, en 3, et désormais dans le supérieur, la quasi-totalité de chaque classe d’âge désormais intègre le collège unique, puis le lycée, puis de façon toujours croissante l’enseignement supérieur, au bénéfice d’un baccalauréat distribué désormais à la grande majorité des élèves.

Cette politique se traduit par trois conséquences catastrophiques : effondrement du niveau scolaire moyen, démontré par les études internationales ; échec massif dans l’enseignement supérieur, accompagné de l’attribution générale de diplômes sans débouchés ; fuite devant les emplois manuels et techniques qui sont à pourvoir dans différentes filières par centaines de milliers.

  • Une école désormais vouée à la propagande

La quatrième est que le système éducatif, plutôt qu’à l’instruction qui s’effondre, se consacre désormais prioritairement à la propagande au bénéfice de l’idéologie du Système : propagande antiraciste, propagande féministe, propagande LGBT. La nomination du militant noir Pape N’Diaye à la tête du ministère de l’éducation nationale est évidemment éclairante. La page d’accueil du site du ministère de l’éducation nationale proclame d’ailleurs sans ambages la volonté de construire « une école engagée ».

  • L’école en première ligne face à l’invasion migratoire

La cinquième cause de l’effondrement est la plus décisive : comme la société française dans son ensemble, l’éducation subit les conséquences mortelles de l’invasion migratoire. Pour ce qui est plus spécialement de l’école, ces conséquences sont terribles : effondrement du niveau moyen ; violence et insécurité dans les classes et les établissements ; islamisation galopante. Un nombre croissant d’enseignants, en particulier lorsqu’ils sont recrutés par contrat, sont issus de l’immigration africaine ou orientale. Parmi les élèves, dans les classes d’âge les plus jeunes et dans une majorité d’écoles, les blancs sont désormais minoritaires.

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On ne s’étonnera pas, dans ces conditions, que cette rentrée scolaire soit marquée par la difficulté de recruter des enseignants de niveau suffisant. Propagandistes actifs depuis des décennies de l’immigrationnisme, de l’antiracisme et du sans-frontiérisme, les enseignants « de souche » sont aujourd’hui victimes au quotidien des conséquences de leur idéologie folle. Ce n’est après tout que justice.

Voir également ces chroniques :

Ecole : La mixité ethnique… mais pour les autres

Il y a trop d’étudiants

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https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2022/09/14/une-ecole-effondree/

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