La moitié des lignes de métro à l'arrêt, 335 kilomètres de bouchons autour de la capitale ce matin : Les parisiens habitués du métro et du RER ont dû se lever tôt pour se déplacer jeudi en raison du mouvement de grève qui frappe les transports d’Île de France. Un mouvement auquel l’ensemble des syndicats de la Régie Autonome des Transports Parisiens, la RATP : CGT, FO, UNSA, et Solidaires ont appelé à participer.
Les principaux enjeux de la mobilisation, pour les salariés grévistes RATP, sont les hausses de salaires et l’amélioration des conditions de travail.
Hausse des salaires et amélioration des conditions de travail
Les syndicats dénoncent notamment un recours important aux CDD et à l’intérim, une absence de bonifications pour le travail de nuit, hormis la rémunération plus importante et les conditions de circulation difficiles pour les chauffeurs de bus. Ce dernier élément apparaît comme le plus audible pour l’opinion.
Des employés plaignent aussi d’un matériel vétuste, et même de freins usés sur les bus ! Et les mécaniciens pointent du doigt des effectifs de moins en moins importants pour gérer de plus en plus de trains.
Trop de trains, mais pas assez de personnel
La pénurie de conducteurs est aussi un des sujets évoqués par les syndicats. Un problème de recrutement qui s’ajoute au cas des quelques centaines d'employés qui, au motif d'une santé fragile, n’ont toujours pas repris le travail depuis le Covid.
Sans oublier les 50 salariés en grève depuis maintenant 5 ans ! Après un préavis de grève illimité, ils peuvent, en toute légalité, continuer à arrêter leur travail en bénéficiant des prestations sociales de la RATP mais sans salaire… De quoi tenter sa chance dans une autre activité en ayant la sécurité de l’emploi ou de s’assurer des revenus en liquide…
C’est à ces défis et à bien d’autres, dont celui de l’islamisation du personnel, que devra faire face le futur patron de la régie… Un futur patron qui n’est autre que Jean Castex !
Ce sujet sera abordé dans notre édition du JT de ce jeudi 10 nov.
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