Bernard Germain
Nous vivons dans un pays invraisemblable dans lequel on voit un ministre de l’Intérieur interdire 5 manifestations de « fachos » jamais coupables d’aucune dégradation, feux de poubelles, bris de vitrines ou violences en tous genres. Juste pour délit d’opinion.
Par contre, le même ministre de l’Intérieur reste sans réaction face aux antifas et à l’extrême gauche qui en 14 manifestations ont blessé plus de 2.000 policiers et gendarmes.
Eux sont parfaitement connus et identifiés. Mais rien n’est fait contre eux. Quant à ceux qui sont arrêtés en flagrant délit lors des manifestations, ils sont relâchés par les juges pour « manque de preuves ».
Ils sont notamment (parmi d’autres) membres de la « Jeune Garde », antifas lyonnais ultra-violents, dont le chef est un ami de Mélenchon et a été reçu à l’Assemblée nationale, invité par le député Aurélien Taché.
La folie qui s’est emparée de notre pays est loin de s’arrêter là. Il y a aussi le problème des maires. Depuis les dernières élections municipales de 2020, l’Association des maires de France a indiqué que 1293 maires avaient démissionné. Sans parler des élus municipaux qui ne sont pas maires. Personne n’en parle. Tout le monde s’en moque.
En revanche, on parle de la démission de certains maires, comme Yannick Morez, le maire de Saint-Brévin. Lui, à l’inverse des autres, son cas est monté en épingle. Aujourd’hui il est même reçu par le Premier ministre à Matignon.
En effet, il a démissionné et va même quitter sa ville. Officiellement parce que quelqu’un a mis le feu à ses deux voitures et brûlé une partie de la façade de sa maison. Acte débile que nous condamnons.
Mais ce maire accuse aussi l’État de l’avoir abandonné, alors qu’il mettait en œuvre la transition démographique promue par Macron.
La vérité est sans doute un peu différente. Il a fuité de son entourage que sa décision de démissionner et de partir avait été prise bien avant l’incendie. En clair, c’est bien commode pour justifier sa décision de pouvoir invoquer l’incendie et « l’abandon de l’État ». C’est une hypothèse certes, mais c’est une hypothèse sérieuse. En tout cas, certains ont bien compris comment instrumentaliser ce départ.
Ainsi, une formidable manipulation est en préparation. Elle va prendre la forme d’une gigantesque manifestation le 24 mai à Saint-Brevin. En apparence pour soutenir le maire, mais en réalité pour envoyer un message à tous les Français pouvant se résumer ainsi : « Si vous vous opposez à l’installation de CADA et à l’arrivée de migrants, c’est que vous êtes comme ceux qui ont mis le feu aux voitures et à la maison du maire, partisan des CADA, des « fachos ».
L’objectif est clairement d’intimider ceux qui s’opposent à l’installation de CADA et à l’arrivée de migrants dans nos campagnes. Il y a d’ailleurs de fortes chances qu’on voit à cette manifestation des ministres et peut-être même le Premier. Le tout largement relayé par la presse bien pensante, afin de faire bonne mesure et que le message passe d’un bout à l’autre de la France.
Cette mobilisation du 24 mai est d’autant plus importante - pour remonter le moral des maires et les rassurer – que certains maires commencent sérieusement à s’inquiéter et ne veulent pas connaître le sort de celui de Saint-Brévin. Ce qui pourrait les rendre moins « disponibles et volontaires » pour l’installation de CADA dans leurs communes.
C’est par exemple le cas de celui de Beyssenac en Corrèze (365 habitants), Francis Comby. Comme le rapporte Libération du 12 mai 2023 : « En Corrèze, un maire ne veut pas « subir le même sort que celui de Saint-Brevin » ». Dans son village le préfet a décidé l’installation d’un CADA, provoquant l’indignation et une large mobilisation de la population.
Le maire aussi, ainsi que son conseil, est contre ce CADA. Ce qui ne l’a pas empêché de déposer plusieurs plaintes contre des opposants au projet de CADA. Ce maire va devoir choisir définitivement son camp. On ne peut pas porter plainte contre les opposants aux CADA et se dire contre le CADA. Marier l’eau et le feu est mission impossible.
D’autres maires ont joué le jeu et été de fervents partisans de l’invasion migratoire. Certains d’entre eux le regrettent amèrement aujourd’hui.
C’est le cas du maire de Callac, Jean-Yves Rolland. Sans doute pas un mauvais bougre, mais qui a eu la bêtise ou la faiblesse de laisser libre cours à l’action de l’une des membres de sa majorité, la célèbre Laure-Line Inderbitzin. Une gauchiste exaltée.
Celle-là c’est un cas.
Imaginez-vous qu’elle est depuis des mois en arrêt maladie. Mais elle est également professeur à Callac. Donc ses élèves sont lourdement pénalisés par son absence.
Et les parents d’élèves pour leur part sont fous-furieux. Pourquoi ? Parce que Laure-Line est peut-être malade, mais en tout cas pas assez pour ne pas se faire voir en public à 3 occasions, hors de ses heures de sortie.
Une fois à chanter dans les bars le soir (filmé et diffusé par TF1), une fois au conseil municipal le soir où il s’est réuni à huis clos et une troisième fois en accordant récemment une interview à Médiapart, à Paris (visible sur YouTube).
Manifestement les règles c’est fait pour les autres. Mais pas pour elle qui n’en a rien à faire.
Et personne ne bouge ni ne lui rappelle qu’il est interdit d’agir ainsi. Aucune sanction de la part de la Sécurité Sociale, ni de la part de l’Éducation nationale. Elle est pas belle la vie pour Laure-Line ?
N’oublions pas que la dame a aussi été l’une des organisatrices de deux contre-manifestations à Callac, non déclarées, au cours desquelles de violents affrontements ont eu lieu entre gendarmes et antifas, les copains de Laure-Line.
Là non plus, aucune poursuite de la part du procureur de Saint-Brieuc. Elle est pas belle la vie pour Laure-Line ?
A cela il convient d’ajouter que Laure-Line s’est trouvé un nouveau souffre douleurs : le maire de Callac.
Oui, oui. Celui qui a jeté l’éponge face à la mobilisation des habitants et des patriotes contre le projet Horizon qui voulait amener plusieurs centaines d’immigrés à Callac et en faire le « premier village multiculturel ».
Pour Laure-Line, que le maire ait jeté l’éponge, c’est impardonnable. Et elle le poursuit de sa vindicte.
Ainsi lors de son interview à Médiapart elle a déclaré : « Nous élus, on se doit de ne pas plier, jamais ! Au mois de janvier le maire a jeté l’éponge, c’est à dire que le maire a reculé face à ces pressions fascistes. Ce qui est une erreur impardonnable ».
Erreur impardonnable ? ça c’est pour le maire qui va certainement apprécier.
Dans une mairie normale, une telle déclaration devrait être suivie de la suppression immédiate de la délégation de l’élu qui en est l’auteur. Il trouve que Laure-Line est deuxième adjointe au maire. Qu’attend le maire pour lui retirer sa délégation ?
Mais attaquer ainsi son maire ne suffit pas à Laure-Line. Comme elle est gourmande, elle attaque aussi le préfet… s’il vous plaît.
Ainsi, toujours dans le même débat elle déclare : « Certains préfets sont des personnes honorables. Jean Moulin était bien préfet. Nous avons un préfet dans les Côtes d’Armor qui a clairement, volontairement retiré notre fiche d’action de projet Horizon. C’est à dire qu’il s’est permis de retirer un projet qui avait été décidé par un projet municipal souverain. C’est quelqu’un qui minimise les actions de l’extrême droite, c’est quelqu’un qui accepte et autorise le 5 novembre à Callac une manifestation d’extrême droite ».
C’est le préfet des Côtes d’Armor va être content d’apprendre qu’il n’est pas une personne honorable. Et quand on oppose à sa personne celle de Jean Moulin, chacun comprendra que cela signifie qu’il aurait plutôt à voir avec la collaboration, voir le nazisme directement. Ben voyons…
Quand je vous disais que c’était un cas cette Laure-Line. Vous voyez, je n’exagérais pas. Et puis il y a par exemple M. Puisay, le maire Penestin (56).
Voyez-vous, il a commis lui aussi une énorme erreur. Il a vendu le presbytère à l’évêché, à un prix déterminé par un organisme indépendant. Mais il n’y a rien d’illégal à cela. Quel est son crime alors ?
C’est simple, il ne l’a pas vendu à une association à migrants. Et ça c’est un crime impardonnable pour une partie de l’opposition, celle de prétendus écologistes, agressifs et sectaires.. Trois personnes de sa majorité sont passées dans l’opposition.
Les agressions contre lui ont commencé d’abord par des agressions verbales, limite physiques, alors qu’il se rendait à la messe. Puis, cerise sur le gâteau, il s’est retrouvé avec une plainte de l’une des trois personnes qui ont quitté sa majorité pour… agression sexuelle.
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Mais là ça n’intéresse personne. Il peut crever, tout le monde s’en fout.
De même que tout le monde se fout que des accusations ignobles puissent amener quelqu’un à vouloir en finir avec la vie. Il faut dire que dans son cas, il n’est pas possible de monter une opération pour dénoncer l’extrême droite. Alors, circulez, il n’y a rien à voir.
Certains maires sont défendus, surtout s’ils sont pour l’immigration, les autres peuvent crever. Pauvre France !
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