Ainsi, avec la tonalité d’une conversation de salon, ce personnage concède que « la question de l’intégration et de la réussite de l’assimilation est intéressante » alors que partout en France, durant six jours, des meutes de pillards et d’émeutiers ont incendié et détruit 1.000 bâtiments, 5.000 véhicules, allumé 10.000 feux de poubelles, attaqué 250 gendarmeries ou commissariats de police (BFM TV), menacé la vie de la famille du maire de L’Haÿ-les-Roses et que le coût direct des dommages causés a été estimé à 280 millions d’euros (Fédération France assurance) ! Le calme ne serait revenu qu’à la demande des caïds de la drogue et des imams…
La réalité est qu’une partie des immigrations qui se sont installées en France ne s’est ni intégrée ni, a fortiori, assimilée. Que les enfants de ces vagues d’immigration qui ont reçu la nationalité française en raison de l’absurde droit du sol et d’un large regroupement familial, non seulement ne se sentent pas Français, mais encore sont entretenus dans la haine de la France. Ils constituent comme un corps étranger, bien que juridiquement français, au sein de la nation. Ce qui amenait François Hollande, en privé, à évoquer une inévitable partition.
Or, cette situation n’est pas le fruit du hasard mais celui de l’incurie et de l’impuissance des gouvernements de droite et de gauche qui, pendant quarante ans, ont pratiqué le « laisser-faire, laisser-passer » en matière d’immigration et se sont refusés, par crainte des activistes de gauche et des militants des droits de l’homme, de sélectionner les immigrations et de réformer un droit inadapté à la situation actuelle de la France et du monde.
Car les immigrations ne sont pas toutes semblables. A-t-on vu les Asiatiques saccager nos villes ? A-t-on vu les Arméniens, Maronites, Coptes et Syro-Caldéens, originaires du Moyen-Orient ou du Caucase, incendier nos quartiers ? Osons enfin dire que, derrière le refus de l’intégration, se profile une question de civilisation et de haine entretenue pour tirer vengeance d’une colonisation passée, le cas algérien étant emblématique.
Comment cela finira-t-il ? Mal. Car les populations en question sont françaises en droit et, hors du cas des binationaux, ne peuvent être déchues de leur nationalité car le droit international interdit de faire des apatrides. Il existe donc un ferment de guerre civile entre des Français qui se sentent Français et des Français de droit qui rejettent la France et se considèrent en pays conquis dans certaine parties du territoire.
Il est plus que probable que le gouvernement actuel et d’éventuels gouvernements de la même mouvance ne feront rien pour remédier à cet état de fait et pour contrôler les flux migratoires. Lassés de l’inaction politique et la clémence judiciaire, les citoyens finiront par se constituer en milices d’autodéfense et nous entrerons alors dans le processus de désintégration de ce que l’on appelle la République. À l’effroi ou la consternation de beaucoup. Mais comme le disait Bossuet : « Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets des causes qu’ils chérissent. »
Stéphane Buffetaut
https://www.bvoltaire.fr/chronique-emeutiers-et-pillards-aucun-lien-avec-limmigration-vraiment/
Il faut se regrouper de l exterieur et plus tard, regler le probleme. Negociation de nationalite par petits groupes avec d autres pays ou retour avec support financier
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