Par Olivier Perceval
Notre ministre de l’Intérieur est encore sous le choc et découvre, dépité, que la macronie n’est pas majoritaire à l’Assemblée nationale. Darmanin est en échec et dans son cauchemar éveillé, par nature irrationnel, il sombre dans une sorte de complotisme qui lui suggère l’existence occulte d’une alliance des extrêmes contre le gouvernement.
Comme il est obligé de ménager une gauche dont il pourrait avoir besoin ultérieurement, il tape à bras raccourcis sur une « ultra-droite » groupusculaire qu’il présente comme le danger menaçant la cohésion du pays. Un bel écran de fumée bien commode. En attendant, le « frérisme » prospère, les groupes violents d’extrême-gauche cassent du flic et les adolescents de France meurent sous les coups de couteaux. Si à chaque victime, tout protestataire est mis en prison, tout mouvement dénonçant (ce qui est bien le moins) les effets d’une politique d’immigration est dissous pour xénophobie et racisme, dans ce régime de terreur, il n’est plus la peine de faire semblant et de proposer des textes inutiles sur la question migratoire.
Un institut avec lequel nous ne partageons pas grand-chose, mais qui au moins a le mérite de poser le problème de la survivance de notre civilisation sur un plan strictement intellectuel et spirituel, est menacé de dissolution par le « ministère de la vérité » qui veille jalousement sur la pureté de la pensée républicaine. Ainsi le délit d’opinion n’est-il pas une billevesée inventée par les complotistes mais bien une réalité, ce qui tendrait à montrer qu’un totalitarisme rampant s’installe benoitement et toute honte bue, dans notre pays. Certes la France en a vu d’autres, mais on comprendra que nous ayons du mal à nous habituer. On utilise de plus en plus une terminologie exclusive, comme le fameux concept d’arc républicain avec lequel on fait flèche de tout bois.
On peut contester les positions politiques, philosophiques voire spirituelles d’une organisation, mais est-il légitime d’interdire la libre expression de Français, au prétexte que leurs opinions ne conviennent pas à l’État, lequel par ailleurs demeure paralysé devant l’explosion de violence qui se répand dans tout le pays ?
Tout cela ne semble pas sérieux et gageons que le conseil d’État retoquera cette curieuse décision qui vise « Academia Christiana » comme il l’a fait pour « Soulèvement de la terre ».
https://www.actionfrancaise.net/2023/12/15/le-ministre-decu-dissous/
Il faut virer ces branleurs qui tombent des nues à chaque question posée liée au problèmes en rapport direct avec leurs ministère. Puisque ils se cachent tous derrière Macron , ça fera des économies, à moins que Brigitte augmente encore son budget maquillage déjà à 400000€ par ans.
RépondreSupprimerÇa aussi ça ne sert à rien, ça coûte beaucoup mais bon, telle mère tel fils...