Un campement informel sous un pont de Paris où vivaient plus de cent migrants a été démantelé mardi 6 février 2024 et une cinquantaine d’exilés ont été transférés en province notamment dans un hôtel à Beaucouzé, près d’Angers (Maine-et-Loire).
Depuis plusieurs mois, des associations dénoncent un « nettoyage social » de la région francilienne, progressivement vidée selon elles de ses populations les plus précaires vivants à la rue en vue des Jeux olympiques 2024, tandis que les autorités font valoir que 120 000 personnes sont hébergées chaque nuit au titre de l’urgence en Île-de-France, indique l’AFP.
Mardi 6 février, les autorités ont procédé à l’évacuation du campement formé sous le pont Charles-de- Gaulle, qui relie la gare de Lyon et la gare d’Austerlitz, dans le XIIe arrondissement de Paris, a indiqué sur X (ex-Twitter) le collectif Accès au droit, un observatoire interassociatif qui a publié les photos de dizaines de tentes et de matelas à même le sol, encadrés par un dispositif policier.
[…]Ces personnes sont montées à bord de trois bus à destination de Strasbourg, Orléans mais aussi à Beaucouzé, près d’Angers (Maine-et-Loire). Depuis le 10 mai 2023, dans le cadre d’un dispositif national, un hôtel de la zone d’activités du Pin, à Beaucouzé accueille des hommes et des femmes ayant fui leur pays.
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Il va falloir s'organiser pour protéger les nôtres... les clandestins ne cesseront pas de s'agglutiner à Paris, et Paris déversera ses égouts partout dans l'Hexagone. Pour l'instant, ce sont les préfectures qui vont prendre cher. Puis les préfectures dégueuleront à leur tour leurs parasites dans les sous-préfectures, qui se videront dans les villes de moindre importance. Notre seul salut, c'est que ces parasites n'ont que faire de vivre à la campagne et retournent vers les grosses villes dès qu'ils en ont la possibilité.
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