Un accord de retour accéléré, signé la semaine dernière, pourrait entraîner l’expulsion de nombreux migrants bangladais du Royaume-Uni vers leur pays d’origine.
« Les problèmes mondiaux appellent des solutions mondiales »
Par ailleurs, lors de cette rencontre, les deux pays se sont engagés à renforcer leur partenariat et à intensifier leur coopération dans les domaines économique, culturel et social. Selon Michael Tomlinson, il existerait déjà des « preuves évidentes que ces accords ont un impact significatif sur l’immigration clandestine », considérant que « les problèmes mondiaux appellent des solutions mondiales ».
Pour le ministre britannique, « l’accélération des renvois est un élément essentiel de notre plan visant à empêcher les personnes de venir ou de rester ici illégalement ».
Jusqu’à présent, les visas permettent de séjourner au Royaume-Uni pendant une période déterminée, généralement de quelques mois. Mais en demandant l’asile, les demandeurs ont de fortes chances de rester indéfiniment sur le sol britannique, car le ministère de l’Intérieur se heurte à d’énormes obstacles pour les expulser, notamment les lois relatives aux droits de l’homme. Les difficultés de mise en œuvre du plan d’expulsions vers le Rwanda rencontrées par le gouvernement de Rishi Sunak sont là pour le rappeler.
Enfin, au cours de la dernière décennie, plus de 102 000 personnes ont demandé à rester au Royaume-Uni après n’avoir été autorisées à y entrer que temporairement. Outre-Manche, le Pakistan est la nationalité la plus représentée parmi les demandeurs d’asile, avec près de 17 400 cas, suivi du Bangladesh (11 000), de l’Inde (7 400), du Nigeria (6 600) et de l’Afghanistan (6 000).
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