par Dominique Delawarde
Les forces russes continuent leur progression sur toutes les zones du front terrestre en Ukraine.
Mais les forces otano-kiéviennes innovent désormais en s’attaquant, dans la profondeur du territoire russe, aux radars de veille avancée du dispositif de protection nucléaire russe.
Trois attaques de ce type par drones, qui tentaient d’atteindre l’un des piliers de la protection russe en cas d’attaque nucléaire, ont été menées entre le 23 et le 29 mai 2024. Une de ces trois attaques a pu atteindre son objectif, sans grand dommage pour celui ci jusqu’à présent.
Plus symboliques, médiatiques et provocatrices qu’efficaces, ces tentatives de frappe sur de tels objectifs constituent une escalade claire de la part de l’OTAN qui touche désormais au champ du nucléaire.
Il a été établi par les russes que les moyens d’attaque sont d’origine anglo-saxonne (US, UK) et que la coordination de ces attaques a été assurée par des avions anglo-saxons dûment identifiés.
Cette escalade dangereuse n’améliore en rien la situation des forces ukrainiennes sur les différents fronts mais sont clairement menées au profit de l’OTAN qui entre ainsi de plus en plus ouvertement dans la provocation et dans la guerre avec la Russie.
La porte parole du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova a déclaré que la Russie se réservait le droit de riposter à des frappes sur son sol, en cas de dommages, sur des cibles de même nature, et surtout sur le territoire du pays ayant fourni à l’Ukraine l’arme d’attaque.
Si ce genre d’escalade provocatrice se poursuit, il n’est donc plus exclu qu’une frappe classique soit appliquée, en riposte, sur un dispositif de veille nucléaire situé, par exemple, sur le territoire du Royaume-Uni.
Le bras de fer OTAN-Russie pourrait alors s’emballer et évoluer vers un conflit ouvert. Cette évolution serait le résultat des provocations otaniennes. L’OTAN devrait alors l’assumer sur le terrain.
Pour la France, pas de problème puisque 51% des jeunes français seraient prêts ou «peut être prêts» à s’engager «si la protection de la France nécessitait une mobilisation en Ukraine». Voir à ce sujet la «magnifique étude» IRSEM-CEVIPOF et les sondages IPSOS, certifiés non bidouillés.
Les difficultés de recrutement dans toutes les armées de l’occident otanien ne semblent pas très cohérentes avec cette étude, ni avec les observations personnelles du président de l’UPR.
https://reseauinternational.net/ukraine-les-forces-russes-continuent-leur-progression/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire